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Le BDS expliqué à ma fille…. par Roger Waters (Vidéo)

Pendant sa tournée très réussie en Australie, Roger Waters, le célèbre chanteur des Pink Floyds, n’a pas hésité à prendre longuement la parole sur la nécessité du boycott d’Israël et a expliqué pourquoi cet appel palestinien était incontournable. Un extrait de cette intervention remarquable à Melbourne cette semaine (avec notre traduction) !

Parlant de certains artistes : “Vous allez accepter de divertir ceux qui tirent intentionnellement dans les pieds de jeunes Palestiniens jouant au football et qui ne pourront ainsi plus jamais y jouer ? Sept balles dans un pied, 4 balles dans l’autre ? “

(Se moquant 🙂 “Oh, je suis juste un musicien, je ne fais pas de politique…” Mais vous vous rendrez compte ?  Roger Waters décrit alors l’enfer que vivent les Palestiniens (raids de nuit par l’armée d’occupation à leur domicile, traitement inhumain des enfants, Ahed en prison).

“Est-ce qu’on croit au droit ou pas ?”

“Est-ce qu’on pense que les êtres humains, ont des droits, oui ou non ?”

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Puis il reprend l’historique : “Depuis le début, depuis 1948, Israël n’a jamais eu l’intention de se plier aux résolutions de l’ONU. Il a fait semblant d’être pour deux Etats, mais leur politique a constamment consisté à s’emparer des terres des Palestiniens et à infliger une vie intolérable à la population autochtone pour la pousser à aller vivre dans des pays voisins, dans des camps de réfugiés”.

“Maintenant Netanyahou est au moins obligé de l’admettre”

“Mais tous vos efforts ne sont pas vains, je vous le dis. Et je le vois aux USA, même si les médias dominants n’en rendent pas compte. Même dans la communauté juive, notamment chez les jeunes, le soutien au colonialisme et à l’apartheid israéliens diminue à grande vitesse. Et on voit des gens ordinaires, des gens de toutes sortes, manifester au coude à coude pour les droits fondamentaux d’autres gens qui vivent jusqu’à 10.000 km de chez eux. Et c’est cela qui nous rend humains”.

CAPJPO-EuroPalestine

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13 commentaires

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  1. pauvre et paumé ne pouvant me permettre des vacances, je descendais 7 km pour aller me baigner dans un plage populaire en 2015- le maire de cette ville (Bab El Oued) durant l’été 2016 dans le cadre de travaux de réaménagement inutile changea le sable par des pierres (sur injonction consentie ) l’acte était délibéré afin de nuire, la preuve “des sandales importées de chine protégeant contre les brûlure de tels tapis de pierres ont anticipées étrangement le problème et étaient commercialisés avant la critique de ce tapis de pierre.
    Résultat, j’ai le plat des 2 pieds brûlés, avec des enflements (je suis déclaré diabétique) ..
    et pas que ça…dieu merci on arrive toujours a sourire

  2. Dans la “vraie vie géopolitique”
    “Selon que vous serez puissant ou misérable, – Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir”
    Jean de La Fontaine
    “La force prime le Droit”
    Otto von Bismarck
    On pourrait traduire par les pays militairement dangereux ou bénéficiant de la protection de ces derniers ne sont jamais sanctionnés ni durablement au plan économique ni à aucun moment au plan militaire …
    Les “sanctions” qu’ils encourent seront purement verbales destinée à donner une vague consolation inefficiente et en trompe-l’œil aux victimes et à leurs soutiens.
    On ne pourrait sans doute pas lister depuis le début connu de l’Histoire Humaine les situations correspondant à ce schéma en raison de leur nombre … infini.

  3. Dernier point.
    Une chose au moins est certaine: Les résolutions de l’Onu doivent être confortées par des sanctions. A défaut, aucun sanction visant un état n’est plus acceptable, celles visant l’Iran, par exemple, ou la sinistre Corée du Nord.
    Dans la pratique, l’Onu ne sanctionne que les ennemis de l’Amérique. Quant au TPI, il n’attaque que les dictateurs déchus.
    Enfin, les USA n’ont jamais été condamnés pour crime de guerre, même après la farce irakienne, qui a fait plus d’un million de morts. Sûr que ça fait désordre.
    Enfin, s’agissant du conflit israélo-palestinien, si je dis que ne vois pas de solution, c’est juste au motif que je ne vois pas la sortie. Ca n’est pas un jugement moral.

  4. Non monsieur Patrice, les solutions sont claires. Les résolutions de l’ONU sont là, il faut les appliquer comme on l’a fait en Irak et en ex-Yougoslavie. Bhl peut nous montrer la voie. Moins que ça, aucune solution n’est acceptable.
    Les palestiniens ne revendiquent que 18% de leur terre historique. L’entité sioniste comme disait GIAP”le colonialisme est un mauvais élève, il n’apprend les leçons “. Sachant qu’ils ont un lobby puissant aux USA et en Europe alors ils peuvent tout se permette, oubliant qu’on est puissant pour un temps, et un temps seulement.

  5. Classer le Hamas dans les mouvements d’extrême droite !?! Laisser entendre qu’un parti de gauche israélien aurait été un partenaire pour la paix !?!
    Tu as raison Patrice : trop compliqué ! En attendant, boycotte !

    • @NS

      Je ne dénie pas au Hamas le droit à la résistance, c’est pourquoi je n’ai pas employé le mot “terroriste”. Mais ce parti n’en demeure pas moins affilié aux FM, le groupe qui chapeaute aussi Erdogan, Ennahda, et, jadis, Morsi. Le Hamas est également soutenu par la dictature iranienne, dont seuls le naïfs croient qu’elle est démocratique.
      Dans la bande de Gaza, le Hamas a imposé sa police religieuse, tout en massacrant systématiquement ses opposants du Fatah. …Bref, c’est un peu la double peine, pour les habitants de Gaza, qui subissent les bombardements israéliens, plus les mauvaises manières du pouvoir local.
      Or le Hamas est désormais majoritaire en Cisjordanie, comme déja indiqué, ce qui incite d’ailleurs les israéliens à renforcer l’étau.
      Je ne juge pas les palestiniens, que les circonstances ont poussés dans les bras des intégristes, mais il faut quand même éviter de se voiler la face.
      Concernant la (vraie) gauche israélienne, elle existe, et plaide pour la négociation. Mais elle ne représente qu’une infime minorité, puisque la gauche “modérée” est très va-t-en guerre.
      Enfin, s’il existe bien en occident une droite juive assez influente qui soutient Bibi, il existe aussi une majorité de juifs qui défendent la solution à deux états, solution hélas devenue irréalisable du fait de la colonisation.
      En fait, aux USA, ce sont surtout les évangéliques qui prônent l’expulsion des palestiniens, pour des raisons religieuses surréalistes.
      Bref.
      A trop vouloir simplifier, on finit par ne plus rien comprendre.
      En attendant, toutes les pressions en faveur de la paix sont les bienvenues.

  6. Sur que la parole du Beethoven anglo-saxon pèsera lourd dans un pays (les USA) qui commence enfin à se réveiller, après avoir touché le fond avec l’élection du Donald, et ses prises de position honteuses sur Jérusalem.
    A part ça, je ne vois aucune solution à ce conflit, même si l’Onu, contre toute attente, voulait imposer un plan de paix. Ca ne ferait que déclencher une nouvelle guerre. La paix était encore possible à la fin du siècle dernier, puisque les accords étaient presque finalisés, mais, depuis le refus d’Israël de sauter le pas, les choses n’ont fait que dégénérer.
    La gauche israélienne a quasi disparu, ne représentant plus que 5 % de l’électorat, tandis que l’extrême droite nationaliste et religieuse domine le monde politique.
    Côté palestinien, le Hamas est désormais majoritaire en Cisjordanie, tandis que le Fatah, toujours au pouvoir bien que minoritaire, continue de piquer dans la caisse. Juste pour mémoire, le Hamas est une succursale des FM, dont l’objectif est d’imposer la Califat.
    Bref, ce sont deux factions d’extrême droite qui s’affrontent, avec le projet évident d’anéantir l’adversaire.
    Pour ne rien arranger, la Cisjordanie a été tellement grignotée que le pays est réduit à l’état de puzzle par les nouvelles colonies.
    L’impression générale est qu’Israël souhaite réserver aux palestiniens le sort que les américains ont réservé aux indiens. Morceler, diviser, diaboliser, puis éliminer.
    Pas impossible que cette politique ait un prix lourd à payer, comme toutes les politiques coloniales.
    Sauf que, si on me proposait les pleins pouvoirs pour trancher, je me défilerais.
    Trop compliqué.

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