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Barack Obama qualifié de “coco et musulman” par un représentant des forces de l’ordre

Ce n’est pas faute d’avoir donné des gages de sa chrétienté à une Amérique assaillie par le doute, se fiant davantage aux bruits persistants qui courent sur son islamité fantasmée qu’à ses dénégations souvent caustiques, Barack Obama a décidément beaucoup de mal à décoller une image qui lui colle à la peau, et ce n’est pas la diatribe virulente d’un policier qui va faire taire la légende urbaine.

« Obama, est un président coco et musulman, et le fait qu’il soit encore en vie me déconcerte. Va mourir dans une tombe peu profonde, toi le communiste », a signé Peter Burns, 35 ans, un agent des forces de l’ordre de la bourgade paisible de Pleasantville, située dans l’Etat de New York, qui manifestement ne compte pas que des gens tranquilles et sans histoire…

Etre affublé du nom d’oiseau de communiste aux Etats-Unis, diabolisé en tant que musulman, et préféré mort que vivant, c’est indéniablement beaucoup pour un seul homme, en l’occurrence l’homme fort de Washington et de la première puissance mondiale, qui doit amèrement regretter le temps où une Obamania éphémère mettait le pays en liesse à la seule évocation de son nom.

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Pas fou, ou du moins pas si fou que ça, le policier, auteur d’une tirade éminemment désobligeante et menaçante, a publié sa charge anti-Obama sous le nom de « Coon trapper », une référence raciste qui dénigre les Noirs sans ambiguité. Mais son pseudo aura vite été éventé et le masque est rapidement tombé, laissant apparaître le visage du racisme primaire sous l’uniforme, très propre sur lui, de la loi et de l’ordre…

Mis d’office au vert, en congés administratifs payés, Peter Burns, l’agent des forces de l’ordre qui aurait volontiers expédié Barack Obama, « le président noir, musulman et coco » dans l’autre monde, aura tout le temps de méditer la portée de sa prose, avant de connaître les sanctions administratives qui ne devraient pas l’épargner.

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