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Barack Obama, Prix Nobel de la paix

C’est un lauréat du Prix Nobel de la paix comblé qui est apparu aujourd’hui, accueillant non sans “surprise” et “humilité” l’annonce de la prestigieuse distinction qui récompense, après seulement neuf mois de mandat, l’incarnation d’une nouvelle diplomatie américaine mue par la volonté de bâtir des passerelles entre les peuples.

Succédant à l’ancien président Jimmy Carter (2002) et l’ancien vice-président Al Gore (2007), et s’inscrivant dans la lignée des deux présidents récompensés pendant l’exercice de leurs fonctions, Theodore Roosevelt en 1906 et Woodrow Wilson en 1919, Barack Obama, premier Afro-américain porté au zénith du pouvoir, ne cesse de réécrire de nouvelles pages de la grande Histoire.

Parmi les 205 individus et organisations qui étaient en lice cette année, un record de participation, le président américain ne faisait pas figure de favori. Le comité Nobel déclare avoir été particulièrement sensibilisé à ses « efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie et de la coopération internationales entre les peuples » , tout en louant les vertus de sa vision d’un monde sans armes nucléaires.

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Le prix, qui lui sera officiellement décerné lors du cérémonial du 10 décembre à Oslo, couronne la détermination de l’orateur du Caire qui, esquissant ses premiers pas sur le devant de la scène internationale, s’est déjà illustré en paroles et en actes, désireux d’impulser une dynamique américaine porteuse du renouveau tant attendu, loin des heures sombres de l’impérialisme dévastateur de Bush.

Pour autant, les avancées notables à porter au crédit de Barack Obama ne doivent pas masquer l’immense chantier qui l’attend, assis sur un volcan que trois impasses conflictuelles majeures menacent d’ébullition : l’Irak, l’Afghanistan, et le Proche-Orient.

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