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L’arrêt de la politique colonialiste d’Israël, une exigence américaine

Succédant à Benyamin Netanyahou à la Maison Blanche, Mahmoud Abbas, l’actuel président de l’autorité palestinienne, a été reçu par Barack Obama le 28 mai dernier, afin de poursuivre les tractations en faveur de la résolution de la paix au Proche-Orient.

Condition sine qua non de la crédibilité du président américain auprès des pays arabes, lesquels l’assurent pour l’heure d’une confiance empreinte de circonspection, le gel de l’expansion acharnée d’Israël et de ses implantations illégales, qui totalisent aujourd’hui près de 480 000 colons, est un préalable essentiel.

A l’approche de son déplacement au Caire, le 4 juin prochain, Barack Obama semble donner un coup d’accélérateur à son effort diplomatique, conscient que son capital confiance reste des plus précaires, et qu’une fébrilité palpable se cristallise autour du discours qu’il prononcera à cette occasion depuis l’université du Caire.

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Visiblement rassurée par la teneur de son entretien avec l’homme fort de Washington qui a confirmé son soutien à la création d’un Etat palestinien, la délégation palestinienne est ressortie favorablement impressionnée par l’énergie qu’il déploie : ” Nous n’avons jamais vu un tel degré d’énergie et un tel degré de clarté ” pour freiner les implantations, s’est félicité Ghait Al-Omari, un ancien conseiller de M. Abbas, aujourd’hui chercheur au Center for American progress, un cercle de réflexion de gauche.

Une chose est certaine, Barack Obama ne pourra pas faire l’économie de signaux forts et significatifs à l’adresse de l’ensemble du monde arabe, dont l’opinion publique, selon un sondage Zogby publié le 19 mai dernier, crédite sa personne d’un avis positif à 45%, alors que seuls 3% des personnes interrogées expriment « une grande confiance dans les Etats-Unis ».

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