Le Maroc s’est lancé récemment dans un débat sur la création d’un impôt sur les grandes fortunes. Un débat qui a été pour le moins éphémère, puisque ce projet de taxation des plus riches a été rapidement abandonné par le Chef du gouvernement Abbas El Fassi. Le patronat marocain regroupé au sein de la puissante Confédération générale des entreprises du Maroc était totalement opposé à cette réforme fiscale.
Favorable à une imposition des plus riches, Najib Akesbi, économiste et membre dirigeant du Parti socialiste unifié (PSU) a affirmé au magazine “le Temps” que ’’l’impôt sur les grandes fortunes constituerait la fin d’un tabou’’ (…) ’’Les responsables finissent par reconnaître, même implicitement, l’ampleur des inégalités existant dans le pays. »
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