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Al-Azhar veut récupérer le Coran sauvé des flammes en 1798

D’une valeur inestimable, le Coran d’Al-Azhar, sauvé des flammes en 1798 grâce à la témérité d’un imprimeur français, Jean-Joseph Marcel, qui n’écouta que ce que lui dictait sa passion des manuscrits précieux alors que la « campagne d’Egypte » Bonapartiste faisait parler les armes, a traversé le temps, passant de mains en mains, jusqu’à être l’objet d’une vente aux enchères à Fontainebleau, initialement prévue début juin.

Une mise en vente qui n’est plus d’actualité depuis que l’ambassade d’Egypte à Paris s’y est fermement opposée, consécutivement aux démarches juridiques entreprises par la prestigieuse institution Al-Azhar afin de récupérer un bien qu’elle estime lui revenir de droit.

Précieux tant sur le plan de sa véritable épopée historique que sur le plan religieux, cet exemplaire unique du Livre Saint, qui comprend les deux premières des 114 sourates du Coran, à savoir les versets du psaume inaugural de la révélation coranique, est aujourd’hui au cœur d’une nouvelle bataille entre l’Orient et l’Occident, où la victoire se gagnera non pas au fil de l'épée mais à coups d’articles de loi.

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Toujours propriété d’un collectionneur privé, resté anonyme, le Coran réchappé d’un brasier entré dans la grande Histoire retrouvera-t-il son écrin original au sein de la mosquée d’Al-Azhar, ainsi que d’autres reliques disséminées dans le monde, qui font la richesse du patrimoine égyptien, et dont Al-Azhar demande également la restitution ?

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