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81% des Français considèrent que la “diversité est une bonne chose”, selon une étude

A défaut de voir la vie en rose, la France semble aimer voir la vie en multicolore, aux reflets bigarrés de la diversité qui la compose, si l’on en juge par un baromètre au beau fixe : celui de la fraternité.
Ce baromètre établi par Opinion Way, après avoir sondé du 24 au 26 avril plus de 1000 personnes pour le compte du Labo de la fraternité (un collectif regroupant 26 associations qui oeuvrent pour la cohésion sociale), voit son aiguille pointer vers un Hexagone remarquablement ouvert d’esprit, qui considère que la diversité est une richesse.
Dévoilé officiellement mercredi dernier, ce deuxième baromètre de la fraternité fait ressortir que l’écrasante majorité des personnes interrogées (81% d’entre elles) estime que la diversité est une « bonne chose », soit une augmentation notable de 5 points par rapport à l’enquête réalisée l’année dernière.
De quoi courroucer les Cassandre du terroir qui, à la seule évocation d’une France multiculturelle, dépeignent un sombre tableau, en noir-obscur… Contrastant heureusement avec leurs prédictions alarmistes et anxiogènes, l’étude d’Opinion Way révèle que 50% des sondés (soit une hausse de 2 points) sont persuadés que les Français sont « prêts à échanger et agir avec des personnes dont les origines sociales, convictions religieuses ou origines ethniques sont différentes » des leurs.
La France, abreuvée d’informations sensationnalistes, d’images choc et de discours exaltant le nationalisme revanchard, ne serait donc pas aussi frileuse, sectaire, sensible à des sirènes électrisantes et repliée dans une nostalgie fiévreuse à la Zemmour, qu’on le dit ou qu’on le croit.
Pour Abdennour Bidar, président de l’association Fraternité générale, ce sondage qui montre un autre visage de la France de 2019, plus ouvert et tolérant, met en évidence la « capacité de résilience de notre société. On a le sentiment d’être sorti de la période des attentats. La menace existe toujours, mais le climat est moins anxiogène. Les tensions et donc les peurs sont moins vives », analyse-t-il.
Aussi réconfortant soit-il, ce baromètre de la fraternité se heurte toutefois à la réalité du terrain. En effet, la plupart des sondés avouent humblement qu’ils ne côtoient que ponctuellement des personnes issues d’autres horizons, ayant d’autres origines, voire représentant d’autres générations. «   Il y a un contraste entre l’idéal et la réalité », souligne Abdennour Bidar.
Selon cette étude, les Français ne sont que 46 % « à agir, organiser des actions, collaborer à un projet (sport, loisirs…) » avec des individus de générations différentes de la leur. Ce pourcentage descend à 40 %, avec des interlocuteurs provenant de milieux sociaux différents, 36 % avec ceux ayant une couleur de peau différente, 34 % avec ceux ayant des convictions religieuses différentes, 31 % avec ceux ayant une origine ethnique différente, 28 % avec ceux ayant une orientation sexuelle différente et seulement 12 % avec ceux qui sont réfugiés.
Pour expliquer ce « contraste entre l’idéal et la réalité », ils sont 30% à invoquer un manque cruel de temps et 46% à déplorer l’absence d’opportunités.

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23 commentaires

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  1. On ne discute que de sottises. Faut-il garder ou éliminer les immigrés ? Naturellement, le véritable immigré n’est pas l’habitant permanent d’origine étrangère, mais celui qui est perçu et se perçoit comme différent et destiné à le rester. Beaucoup d’immigrés ou leurs enfants ont la nationalité française ; beaucoup de Polonais ou d’Espagnols se sont finalement perdus dans la masse d’une population française qui était autre. Comme les déchets de l’industrie atomique ou le pétrole dans l’Océan — et là on définit moins vite et moins « scientifiquement » les seuils d’intolérance — les immigrés, produits de la même gestion du capitalisme moderne, resteront pour des siècles, des millénaires, toujours. Ils resteront parce qu’il était beaucoup plus facile d’éliminer les Juifs d’Allemagne au temps d’Hitler que les maghrébins, et autres, d’ici à présent : car il n’existe en France ni un parti nazi ni le mythe d’une race autochtone !
    Faut-il donc les assimiler ou « respecter les diversités culturelles » ? Inepte faux choix. Nous ne pouvons plus assimiler personne : ni la jeunesse, ni les travailleurs français, ni même les provinciaux ou vieilles minorités ethniques (Corses, Bretons, etc.) car Paris, ville détruite, a perdu son rôle historique qui était de faire des Français. Qu’est-ce qu’un centralisme sans capitale ? Le camp de concentration n’a créé aucun Allemand parmi les Européens déportés. La diffusion du spectacle concentré ne peut uniformiser que des spectateurs. On se gargarise, en langage simplement publicitaire, de la riche expression de « diversités culturelles ». Quelles cultures ? Il n’y en a plus. Ni chrétienne ni musulmane ; ni socialiste ni scientiste. Ne parlez pas des absents. Il n’y a plus, à regarder un seul instant la vérité et l’évidence, que la dégradation spectaculaire-mondiale (américaine) de toute culture.
    Ce n’est surtout pas en votant que l’on s’assimile. Démonstration historique que le vote n’est rien, même pour les Français, qui sont électeurs et ne sont plus rien (1 parti = 1 autre parti ; un engagement électoral = son contraire ; et plus récemment un programme — dont tous savent bien qu’il ne sera pas tenu — a d’ailleurs enfin cessé d’être décevant, depuis qu’il n’envisage jamais plus aucun problème important. Qui a voté sur la disparition du pain ?). On avouait récemment ce chiffre révélateur (et sans doute manipulé en baisse) : 25 % des « citoyens » de la tranche d’âge 18-25 ans ne sont pas inscrits sur les listes électorales, par simple dégoût. Les abstentionnistes sont d’autres, qui s’y ajoutent.
    Certains mettent en avant le critère de « parler français ». Risible. Les Français actuels le parlent-ils ? Est-ce du français que parlent les analphabètes d’aujourd’hui, ou Fabius (« Bonjour les dégâts ! ») ou Françoise Castro (« Ça t’habite ou ça t’effleure ? »), ou B.-H. Lévy ? Ne va-t-on pas clairement, même s’il n’y avait aucun immigré, vers la perte de tout langage articulé et de tout raisonnement ? Quelles chansons écoute la jeunesse présente ? Quelles sectes infiniment plus ridicules que l’islam ou le catholicisme ont conquis facilement une emprise sur une certaine fraction des idiots instruits contemporains (Moon, etc.) ? Sans faire mention des autistes ou débiles profonds que de telles sectes ne recrutent pas parce qu’il n’y a pas d’intérêt économique dans l’exploitation de ce bétail : on le laisse donc en charge aux pouvoirs publics.
    Nous nous sommes faits américains. Il est normal que nous trouvions ici tous les misérables problèmes des USA, de la drogue à la Mafia, du fast-food à la prolifération des ethnies. Par exemple, l’Italie et l’Espagne, américanisées en surface et même à une assez grande profondeur, ne sont pas mélangées ethniquement. En ce sens, elles restent plus largement européennes (comme l’Algérie est nord-africaine). Nous avons ici les ennuis de l’Amérique sans en avoir la force.
    Il n’est pas sûr que le melting-pot américain fonctionne encore longtemps (par exemple avec les Chicanos qui ont une autre langue). Mais il est tout à fait sûr qu’il ne peut pas un moment fonctionner ici. Parce que c’est aux USA qu’est le centre de la fabrication du mode de vie actuel, le cœur du spectacle qui étend ses pulsations jusqu’à Moscou ou à Pékin ; et qui en tout cas ne peut laisser aucune indépendance à ses sous-traitants locaux (la compréhension de ceci montre malheureusement un assujettissement beaucoup moins superficiel que celui que voudraient détruire ou modérer les critiques habituels de « l’impérialisme »). Ici, nous ne sommes plus rien : des colonisés qui n’ont pas su se révolter, les béni-oui-oui de l’aliénation spectaculaire. Quelle prétention, envisageant la proliférante présence des immigrés de toutes couleurs, retrouvons-nous tout à coup en France, comme si l’on nous volait quelque chose qui serait encore à nous ? Et quoi donc ? Que croyons-nous, ou plutôt que faisons-nous encore semblant de croire ? C’est une fierté pour leurs rares jours de fête, quand les purs esclaves s’indignent que des métèques menacent leur indépendance !
    Le risque d’apartheid ? Il est bien réel. II est plus qu’un risque, il est une fatalité déjà là (avec sa logique des ghettos, des affrontements raciaux, et un jour des bains de sang). Une société qui se décompose entièrement est évidemment moins apte à accueillir sans trop de heurts une grande quantité d’immigrés que pouvait l’être une société cohérente et relativement heureuse. On a déjà fait observer en 1973 cette frappante adéquation entre l’évolution de la technique et l’évolution des mentalités :
    « L’environnement, qui est reconstruit toujours plus hâtivement pour le contrôle répressif et le profit, en même temps devient plus fragile et incite davantage au vandalisme. Le capitalisme à son stade spectaculaire rebâtit tout en toc et produit des incendiaires. Ainsi son décor devient partout inflammable comme un collège de France. »
    Avec la présence des immigrés (qui a déjà servi à certains syndicalistes susceptibles de dénoncer comme « guerres de religions » certaines grèves ouvrières qu’ils n’avaient pu contrôler), on peut être assurés que les pouvoirs existants vont favoriser le développement en grandeur réelle des petites expériences d’affrontements que nous avons vu mises en scène à travers des « terroristes » réels ou faux, ou des supporters d’équipes de football rivales (pas seulement des supporters anglais).
    Mais on comprend bien pourquoi tous les responsables politiques (y compris les leaders du Front national) s’emploient à minimiser la gravité du « problème immigré ». Tout ce qu’ils veulent tous conserver leur interdit de regarder un seul problème en face, et dans son véritable contexte. Les uns feignent de croire que ce n’est qu’une affaire de « bonne volonté antiraciste » à imposer, et les autres qu’il s’agit de faire reconnaître les droits modérés d’une « juste xénophobie ». Et tous collaborent pour considérer cette question comme si elle était la plus brûlante, presque la seule, parmi tous les effrayants problèmes qu’une société ne surmontera pas. Le ghetto du nouvel apartheid spectaculaire (pas la version locale, folklorique, d’Afrique du Sud), il est déjà là, dans la France actuelle : l’immense majorité de la population y est enfermée et abrutie ; et tout se serait passé de même s’il n’y avait pas eu un seul immigré. Qui a décidé de construire Sarcelles et les Minguettes, de détruire Paris ou Lyon ? On ne peut certes pas dire qu’aucun immigré n’a participé à cet infâme travail. Mais ils n’ont fait qu’exécuter strictement les ordres qu’on leur donnait : c’est le malheur habituel du salariat.
    Combien y a-t-il d’étrangers de fait en France ? (Et pas seulement par le statut juridique, la couleur, le faciès.) Il est évident qu’il y en a tellement qu’il faudrait plutôt se demander : combien reste-t-il de Français et où sont-ils ? (Et qu’est-ce qui caractérise maintenant un Français ?) Comment resterait-il, bientôt, de Français ? On sait que la natalité baisse. N’est-ce pas normal ? Les Français ne peuvent plus supporter leurs enfants. Ils les envoient à l’école dès trois ans, et au moins jusqu’à seize, pour apprendre l’analphabétisme. Et avant qu’ils aient trois ans, de plus en plus nombreux sont ceux qui les trouvent « insupportables » et les frappent plus ou moins violemment. Les enfants sont encore aimés en Espagne, en Italie, en Algérie, chez les Gitans. Pas souvent en France à présent. Ni le logement ni la ville ne sont plus faits pour les enfants (d’où la cynique publicité des urbanistes gouvernementaux sur le thème « ouvrir la ville aux enfants »). D’autre part, la contraception est répandue, l’avortement est libre. Presque tous les enfants, aujourd’hui, en France, ont été voulus. Mais non librement ! L’électeur-consommateur ne sait pas ce qu’il veut. Il « choisit » quelque chose qu’il n’aime pas. Sa structure mentale n’a plus cette cohérence de se souvenir qu’il a voulu quelque chose, quand il se retrouve déçu par l’expérience de cette chose même.
    Dans le spectacle, une société de classes a voulu, très systématiquement, éliminer l’histoire. Et maintenant on prétend regretter ce seul résultat particulier de la présence de tant d’immigrés, parce que la France « disparaît » ainsi ? Comique. Elle disparaît pour bien d’autres causes et, plus ou moins rapidement, sur presque tous les terrains.
    Les immigrés ont le plus beau droit pour vivre en France. Ils sont les représentants de la dépossession ; et la dépossession est chez elle en France, tant elle y est majoritaire et presque universelle. Les immigrés ont perdu leur culture et leurs pays, très notoirement, sans pouvoir en trouver d’autres. Et les Français sont dans le même cas, et à peine plus secrètement.
    Avec l’égalisation de toute la planète dans la misère d’un environnement nouveau et d’une intelligence purement mensongère de tout, les Français, qui ont accepté cela sans beaucoup de révolte (sauf en 1968) sont malvenus à dire qu’ils ne se sentent plus chez eux à cause des immigrés ! Ils ont tout lieu de ne plus se sentir chez eux, c’est très vrai. C’est parce qu’il n’y a plus personne d’autre, dans cet horrible nouveau monde de l’aliénation, que des immigrés.
    Il vivra des gens sur la surface de la terre, et ici même, quand la France aura disparu. Le mélange ethnique qui dominera est imprévisible, comme leurs cultures, leurs langues mêmes. On peut affirmer que la question centrale, profondément qualitative, sera celle-ci : ces peuples futurs auront-ils dominé, par une pratique émancipée, la technique présente, qui est globalement celle du simulacre et de la dépossession ? Ou, au contraire, seront-ils dominés par elle d’une manière encore plus hiérarchique et esclavagiste qu’aujourd’hui ? Il faut envisager le pire, et combattre pour le meilleur. La France est assurément regrettable. Mais les regrets sont vains.
    DEBORD

      • on a eu de grands penseurs français qui pensaient si profond que leur pensée est intemporelle !
        il faut savoir que Debord a contribué à l’oeuvre de Mezioud Ouldamer, un Algérien (ou un Français) qui a effectué une radicale critique de l’Algérie contemporaine et de l’immigration. à lire !
        et comme par hasard, pas mal d’Algériens préfèrent le vain Franz Fanon… c’est mieux pour se renforcer dans le sentiment de haine du colonisé, c’est sûr !

        • @ Souaréba
          Effectivement on pourrait revenir sans fin sur la colonisation qui a été une erreur, une faute, un pillage, un crime contre l’Homme.
          Mais le victimisme qui afflige nombre de “post-colonisés” est une impasse. Il les enferme dans une impuissance auto-suggérée qui se masque derrière un discours de haine faute d’intelligence et de volonté et pour agir dans le présent. D’où l’absurdité, pour rester poli, de diverses déclarations issues du courant indigéniste auquel vous faites allusion plus bas sur cette même page.
          Je partage assez souvent vos analyses sur ces questions délicates et complexes.
          Je suis d’accord avec vous aussi sur la relation amour/haine entre les USA et la France. Même si nous restons encore trop “colonisés” par l’économie néo-libérale made in USA la France est un des rares pays occidentaux dont une part importante de la population conteste frontalement le “modèle” américain.

          • tout à fait… il faut aussi noter une volonté de certaines de nos élites d’enfermer quelques manipulés dans la revendication ethnique, religieuse, coloniale, etc.
            je pense qu’on réglerait beaucoup en supprimant le CRIF, le CRAN, le CCIF, etc.
            une seule institution contre les discriminations (quelles qu’elles soient d’ailleurs, car il semblerait que SOS Racisme ne s’occupe que des cas de racisme commis par des “Blancs”) est suffisante et pertinente. toutes ces fichues organisations ne sont que singerie des Américains communautaristes.
            je savais bien qu’il y en avait beaucoup qui lisaient et qui, bien que ne se manifestant pas, voient bien que derrière mes amusements sur la question algérienne, je dis beaucoup de vrai ! merci

    • Je suis d’accord, je vais dire simplement la même chose autrement.
      Je passe au moins une fois par semaine à proximité de l’un de ces nombreux menhirs qui “décorent” nos campagnes (et pas qu’en Bretagne !) au point que l’on ne les remarque pas.
      Il y a 10 000 ou 15 000 ans la France n’existait pas ainsi que la plupart des nations et aussi la plupart des religions.
      Il en sera de même dans l’avenir bien évidemment.
      Nous avons cependant tous des ancêtres (et leurs gènes dans nos cellules) qui ne vivaient dans aucun des pays connus actuellement et ne pratiquaient aucune des religions connues.
      Il y aurait déjà eu sur cette planète 5 extinctions des espèces !
      Dans un espace temps plus proche de nous on peut constater quelque chose de beaucoup plus simple c’est la disparition de la France comme État souverain, comme les villes grecques à l’époque romaine ….. la “ville” France est une colonie des USA et plus précisément de son Empire militaro-industriel régit par ce que l’on appelle avec un D majuscule l’Administration (NSA + CIA + Pentagone etc.).
      Cet Empire assimile parfaitement et c’est une considérable force des personnes venant d’autres populations que la blanche anglo-saxonne et qui deviennent ses serviteurs zélés et fanatiques.
      Aucun pays au Monde actuellement n’a cette puissance d’attraction quasi hypnotique sur des humains.
      Simples exemples : Colin Powell en 2003 sonnant la charge contre l’Irak, Condoleezza Rice (en 2005 je crois) qui fit le tour de l’Europe pour justifier l’injustifiable les prisons secrètes de la CIA, Barak Obama qui après avoir déclaré qu’il fermait le camp de Guantánamo n’en fit rien … et se fit très très vite le serviteur de l’Administration Impériale.
      N’oublions pas que cette puissance via l’Otan peut intervenir dans nos pays comme il le fit ailleurs y compris en Europe de l’Est (Serbie etc) si ses intérêts le demandent.
      La “Mare nostrum” a duré quasi 1000 ans, le Monde selon l’Empire combien ?

      • c’est peut-être pour lutter contre le seul contre-modèle aux USA qu’il y a une francophobie entretenue par Hollywood, par leurs actions en banlieues (Black Lives Matter, Rokhaya Diallo, Houria Bouteldja, etc.), …
        car si la France encore assimile, elle a un côté de justice que n’a absolument pas l’Anglo-saxon. Todd le notait bien : la France est libre et égalitaire ; l’Angleterre et les USA sont libres mais non égalitaires. et notre modèle, en réalité, attire davantage ; c’est juste qu’il n’a les mêmes moyens.

  2. Il est possible que le concept “multiculturalisme” assez complexe et multiforme n’ai pas été expliqué ou compris de toutes les personnes interrogées.
    Selon le réel (Liban) et non de “sondages” théoriques le multiculturalisme. n’est possible qu’entre personnes de bonne volonté, c’est à dire respectueuses d’elles mêmes et d’autrui, acceptant sans réserve la liberté absolue de conscience d’elle et surtout des autres et la tolérance mutuelle.
    Ce comportement humaniste et altruiste nécessite un travail spirituel et sur soi qui n’est pas la préoccupation de la majorité.Il n’est pas inscrit dans les livres dits saints (les autres sont des mécréants) ni dans les programmes politiques (tout est à jeter dans les autres programmes).
    Les communautés sont hélas dominées par les plus virulents ou violents ou intolérants qui font peur ou impressionnent les “braves gens” de chaque communauté, certes pacifiques mais apeurés et ne voulant pas d’ennuis pour eux et leur famille.
    On voit ici (ou ailleurs) la violence plus ou moins contenue (peur d’une remontée vers leur adresse IP) de certains commentateurs se croyant supérieurs aux autres, croyant détenir la Vérité et forcément méritant un au-delà paradisiaque rappelant la pub du club Med de sa belle époque.
    Vanité des vanités …
    Le multiculturalisme évolue soit vers la guerre civile (Liban année 70), soit vers des sociétés dictatoriales religieuses ou politiques, ou avec camps de pseudo rééducation (Chine), soit vers des répressions pénales basées sur les emprisonnements systématiques avec ouverture à l’infini de nouvelles prisons (USA) autogérées ce que l’on appelait dans la passé des bagnes.

      • C’est vrai et je le poursuis.
        Je penche pour l’évolution vers le modèle US. La répression policière qui s’est mise en place avec les gj s’étendra à d’autres. Avant ce mouvement Christophe Guilluy disait déjà me semble-t-il “la France est devenue une société américaine comme les autres”.

        • @Plippe, je vois que vous avez beaucoup d’imagination et c’est très bien à votre âge (je dois avoir le même 😉 ).
          Alors je vous propose d’imaginer quelques minutes que le Coran est vraiment la parole de DIEU et que Ses avertissements sont réels.
          Que devraient faire les musulmans ?
          –> Je pense que les musulmans devraient essayer de s’y conformer le plus possible.
          Voilà pour mon raisonnement.

  3. C’est justement là le problème Robert, vous êtes et nous sommes enfermés( je nous rappelle que nous sommes embarqués dans la même galère) dans cet univers du tout sordide où prime le racisme larvé et la xénophobie. C’est y pas triste et dommage ?

  4. Malgré tout le tapage médiatique, nous ne sommes pas bêtes. Nous aimons nos compatriotes peu importe leur confession. C’est surtout sur la méconnaissance des gens que les médias jouent pour tenter de nous diviser.

  5. Je ne crois pas un instant à ce sondage, ou alors ils ont pris 1000 personnes des dites minorités. Les élections restent le meilleur sondage, les politiques de tous bords tapent sur l’islam, les migrants subsahariens sont rejetés, la discrimination des musulmans n’a jamais atteint cette proportion. Honnêtement, je ne vois pas commet ils arrivent à ce beau résultat !

    • @Robert. C’est sûr que ça n’arrange pas les affaires de toutes les pleureuses professionnelles qui se disent persécutées par les vilains blancs et qui veulent diviser la nation y compris en nous emmenant très loin de la France en nous parlant de la Palestine ou dans le passé en nous parlant de colonialisme. Alors qui a vraiment envie de vivre ensemble dans ce pays ?

  6. Vous n’avez visiblement pas lu l’article jusqu’au bout, peut être même vous êtes vous contenté du titre : dans les faits, les français interagissent surtout avec d’autres générations mais ne sont que 30% environ à interagir avec d’autres confessions ou d’autres ethnies. Mais ce qu’il y a de bien c’est qu’on ne classe pas les 70% qui ne le font pas comme racistes ou islamophobes. Bref il y a un écart entre ce que les gens disent et font comme toujours.
    Votre manque de rigueur m’étonne Rachid. Pas vous !

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