Il y a des sonnettes d’alarme courageuses qu’il n’est pas de bon ton de tirer au pays de la grandiloquence Voltairienne, sans être aussitôt suspecté d’une posture anti-israélienne synonyme de la redoutable accusation d’antisémitisme…
Mais comment bâillonner un intellectuel aussi éminent que Régis Debray, lequel, dans son ouvrage intitulé « Une lettre à un ami israélien, Elie Barnavi », ose mettre en lumière deux Israël antagonistes, l’un « nationaliste », et « l’autre « universel et progressiste » qui s’entrechoquent dangereusement ?
Par la polémique la plus passionnelle, cela va de soi. Et, quand il s’agit du « mythe intouchable d’Israël », ils se font étrangement rares les prosélytes de la liberté d’expression si chère à Voltaire.
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