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Yusuf Islam entre au panthéon du rock “The Rock and Roll Hall of Fame and Museum”

Que peut ressentir un homme, star de la chanson dans une vie antérieure, qui a quitté la scène de la gloire en 1977 pour choisir l’ombre à la lumière sur le chemin de la foi, à l’annonce de son intronisation au panthéon américain « The Rock and Roll Hall of Fame and Museum », dédié au culte de la célébrité et vouant un culte aux célébrités de l’industrie du rock ?

Si l’on s’appelle Yusuf Islam, alias cat Stevens, de son vrai nom Steven Georgiou, et que l’on revient graduellement, depuis 2006, à ses premières amours, la musique, après avoir fait vœu de silence pendant 25 ans pour se consacrer exclusivement à des œuvres philanthropiques musulmanes, la joie à l’idée que son œuvre artistique onirique, composée telles des aquarelles de peinture, soit accessible au plus grand nombre et découverte par la nouvelle génération, est réelle et teintée d’humilité.

Cette insigne reconnaissance qui survient à l’âge de la maturité, 65 ans, et a fait fi des critiques, au mieux interloquées, au pire assassines, qui ont égratigné l’idole britannique des années 70 pendant et après sa conversion à l’islam, laissant ses fans orphelins de leur icône, déroutés par sa trajectoire hors norme, comble de bonheur Yusuf Islam qui y rêvait depuis longtemps. "Même si elle a pris du temps, j'ai toujours été un optimiste", a-t-il déclaré au magazine Rolling Stone, ajoutant : "Avec tout ce qui a été dit et écrit sur mon choix de vie depuis – et pendant – la création de ces albums, il est bon de voir que les gens ont réévalué mes rêveries musicales après toutes ces années et, indépendamment de ma croyance et de mon mode de vie, ont estimé qu'elles ont marqué de leur empreinte l'histoire de la musique."

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A la veille de rejoindre les grands noms du rock dans l’illustre musée de Cleveland, devenu au fil du temps une véritable institution, Yusuf Islam, qui évolue de nouveaux sous les feux de la rampe, égrenant ses accords mélodieux et engagés dans le cadre d’une tournée mondiale entamée en 2010, dont « My people » fut l’hymne magnifique écrit en hommage aux insurgés du monde arabe contre la tyrannie, savoure l’instant magique d’une consécration méritée, avec la modestie de l'homme de foi.

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