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Vomir annule-t-il le jeûne et doit-on compenser ce jour de Ramadan ?

Un Hadîth par jour (hadîth 20)

Abû Hurayra a transmis que le Prophète (SAWS) a dit  :

«  Celui qui vomit involontairement n’aura pas à compenser le jeûne. Celui qui se fera vomir intentionnellement compensera son jeûne.  »

Hadîth authentifié rapporté par At-Tirmidhy, Mâlik, Ibn Mâjah, Ibn Hanbal, Al Khuzayma, Ibn Hibbân et Al Hâkim.

Commentaire du hadith

Ce hadîth a intrigué les juristes puisqu’il mentionne l’annulation du jeûne non pas par d’absorption mais en cas d’expulsion, le vomissement. En un autre hadîth authentifié, Abû Darda’ nous apprend que le Prophète (SAWS) vomit alors qu’il jeûnait, il interrompit alors son jeûne. La synthèse de ces éléments est simple  : si celui qui vomit se sent trop malade pour continuer son jeûne, il pourra l’interrompre, dans ce cas il le rattrapera par la suite. Si, malgré ce vomissement, il s’estime en mesure de continuer à jeûner rien ne s’oppose à ce qu’il termine sa journée .

Ce hadîth pose clairement le principe de la compensation ou acquittement, qadâ’. Cela consiste à jeûner en un autre temps chaque jour non accompli de Ramadân pour cause de maladie ou de voyage comme le Coran l’a expressément mentionné  : «  Quant à celui qui est malade ou en voyage, qu’il jeûne en d’autres jours.  »

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De ces deux hadîths l’on déduit que toute maladie ou symptôme n’implique donc pas systématiquement qu’il faille rompre le jeûne. Le cas le plus illustratif est celui des diabétiques qui, bien suivis par leur médecin, peuvent jeûner et, bien souvent, voir ainsi s’améliorer leur état  !

Se faire vomir est un acte désespéré, l’expression du rejet de l’ordre de Dieu, un suicide spirituel. N’eut été les effets de la clémence de Dieu, un tel devrait expier ce jour par deux mois de jeûne consécutifs. Mais, Dieu, en sa douce pédagogie, allège sa peine et le rappelle uniquement au repentir, au retour vers Lui.

Extrait de “Quarante Hadîths authentiques de Ramadân” du Dr Al Ajamî

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