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Une compagnie aérienne américaine condamnée à verser 45 000€ pour avoir expulsé des passagers musulmans de ses avions

Qu’il est difficile de s’élever au-dessus de l’islamo-paranoïa aiguë qui sévit sur la terre ferme ! Même quand on croit pouvoir prendre de la hauteur, loin du tarmac des aéroports, elle frappe encore et toujours plus durement jusque dans les airs…

On ne compte plus le nombre de passagers musulmans (seuls ou en famille) qui ont été touchés de plein fouet par cette discrimination religieuse intolérable, qui s’est hélas banalisée à bord des appareils des compagnies aériennes américaines, mais pas seulement.

Leurs témoignages accablants ne varient pas d’un iota : en moins de temps qu’ils n’en ont eu pour cristalliser autour d’eux, et à leur insu, les pires fantasmes, ils ont été débarqués illico presto de l’avion où ils avaient pris place comme de vulgaires malfrats, ou pire encore, comme de redoutables terroristes potentiels, sans ménagement et parfois même sous escorte policière.

Cet ostracisme d’une rare violence qui s’abat sans le moindre discernement, et peut friser l’hystérie collective lorsque les expressions « Allah Akbar ou Inch’Allah » sont prononcées naturellement et bien innocemment par ses malheureuses victimes, laisse des traces indélébiles.

Après avoir longtemps gardé le silence, tant ils peinaient à se remettre de la terrible humiliation qui leur avait été infligée, les boucs émissaires tout désignés de cette islamophobie pathologique estiment que le temps est venu de parler, de s’indigner à visage découvert, et de demander réparation pour le grave préjudice subi.

                       Fayçal et Nazia Ali

A l’instar de Fayçal et Nazia Ali, un couple de musulmans américains qui, en juillet 2016, a été éjecté d’un vol reliant Paris à Colombus, dans l’Ohio, au motif que le voile de la jeune épouse dérangeait fortement une hôtesse de l’air et que cette dernière avait entendu l’époux dire « Allah » dans une conversation privée, ils n’hésitent plus à poursuivre les compagnies aériennes incriminées devant les tribunaux. Ils n’ont plus peur désormais de ce qu’ils considéraient être un combat du pot de terre contre le pot de fer.

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C’est ainsi que la compagnie américaine Delta Air Lines, qui se croyait sans doute intouchable dans les prétoires, vient d’être reconnue coupable de « discrimination religieuse » et condamnée à verser la somme de 45.000 euros à trois voyageurs musulmans, parmi lesquels figurent Fayçal Ali et sa moitié. Les dénégations des responsables de Delta Air Lines, lesquels ont juste concédé et encore du bout des lèvres « une mauvaise gestion des situations » (une sacrée litote !), ont manifestement échoué à convaincre les juges de leur bonne foi.

Il faut espérer que ces belles victoires judiciaires sauront ramener un peu de raison et de sérénité au-dessus des nuages…

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3 commentaires

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  1. Les USA reste un pays ou il existe un système de justice. On peut porter plainte et être dédommager si il y a eu faute. On peut en dire autant pour bien d’AUTRES pays. Et en plus c’est un pays de mécréants d”associateurs et autre ….:-)

  2. “Qu’il est difficile de s’élever au-dessus de l’islamo-paranoïa aiguë qui sévit sur la terre ferme ! ”
    Si cette paranoïa existe bien, c’est à cause de tous les attentats commis par des gens se réclamant de l’islam. A vous de faire le ménage.

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