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Un journaliste anglais anti-voile, admiratif devant Nouhaila Benzina, la première joueuse voilée du Mondial

Ce ne sera pas là le moindre de ses exploits… Quand l’apparition de Nouhaila Benzina, le première joueuse voilée de la Coupe du Monde féminine de football, est à ce point saisissante, impressionnante, qu’elle ébranle les certitudes d’un journaliste britannique sur le hijab et les femmes qui le portent.

Parmi les images marquantes du Mondial 2023 qui resteront gravées dans les mémoires, celle de l’entrée en scène, sur la pelouse australienne, de la défenseuse des Lionnes de l’Atlas, est de loin la plus hautement symbolique pour Stephano Hatfield.

Elle a provoqué un tel choc visuel chez le rédacteur en chef du site d’information Inews qu’elle l’a conduit à se livrer à un exercice difficile, et plutôt inhabituel dans un Occident bouffi d’orgueil  : un  mea culpa d’une grande sincérité.

« Je me suis trompé sur le hijab et la marocaine Nouhaila Benzina vient de le prouver », a-t-il écrit dans un édito élogieux et sans complaisance envers lui-même.

Dans une Europe qui résonne d’ordinaire des anathèmes jetés contre le port du voile et celles qui l’arborent, ce mea culpa qui vient du coeur sonne heureusement aux oreilles. Il est suffisamment rare pour être salué.

Stephano Hatfield

Voici ce que lui a inspiré la vision de Nouhaila Benzina, la joueuse marocaine entrée à 25 ans dans la légende du football :

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« La victoire historique du Maroc contre la Corée du Sud était remarquable, mais cette image de Nouhaila Benzina en haut blanc deviendra un symbole. Ses images sont si impressionnantes et profondes qu’elles changent le monde. »

«  Ce week-end, nous avons assisté à un grand moment à la Coupe du monde féminine en Australie. Benzina, originaire du Maroc, est devenue la première joueuse à participer à la Coupe du monde avec un voile, jouant contre la Corée du Sud. Le costume blanc de cette défenseuse de 25 ans comprenait un pantalon, une chemise et un voile qui est immédiatement devenu un symbole de la puissance des femmes. » 

« J’ai délibérément choisi le mot “puissance” avec précision pour la décrire. Il y a dix ans, je ne pouvais pas imaginer écrire quelque chose comme ça. Comme beaucoup d’autres en Occident, je voyais le voile comme un outil de répression. Je le considérais comme un symbole de la privation de liberté des femmes dans le monde islamique. Mais maintenant, ma perspective a complètement changé. »

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3 commentaires

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  1. Dans ce monde islamique,
    Officieusement , c’est la femme qui dirige l’homme, depuis longtemps.
    Vu de l’extérieur, c’est toujours l’homme qui décide, mais le droit de veto a toujours été féminin.

    Bien sur, ce n’est pas la faute à la femme. La femme ne fait que réagir.
    Un homme, qui se fait beaucoup d’argent, pense toujours a changer de femme et de voiture.

    C’est pour cela que la femme républicaine (dite musulmane) cherche l’équilibre, un homme pas trop pauvre pour pouvoir vivre et pas trop riche pour ne pas voir ailleurs.
    On appelle ça l’islam cadré par la déesse république.

    L’argent divise les musulman, problème devenu, avec le temps, une injonction des services secrets.

    Les services secrets refusent de résoudre ce problème, parce que ces services sont pour un au dela sur terre.
    Chacun pour soit.

    Dans ces conditions, rien ne marchera, ni situation familial, ni condition féminine, ni situation professionnelle, ni économie. On vivra toujours un au dela sur terre, avec un cerveau congelé, chacun pour soit.

  2. “Je le considérais comme un symbole de la privation de liberté des femmes dans le monde islamique”

    Il existe un comportement qu’on appelle la servitude volontaire. Soit par les esclaves, soit par les femmes. Soit parce que le maître ou le mari pourvoit à tout.
    Il est plus simple de se soumettre et d’être acceptée dans un clan familial plutôt que de lutter pour sa liberté.

    C’est dommage pour les Iraniennes…

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