Comment mettre hors d’état de nuire les prédateurs sexuels en recrudescence, qui rôdent partout, d’un continent à l’autre, proliférant sur le Net, le repaire de prédilection de leur perversité, où ils avancent masqués, quand certains sévissent à visage découvert mais drapés dans la respectabilité de leur statut de notables ?
Une préoccupation universelle à l'aune d'un fléau sans frontières, l'Arabie saoudite, fatwa après fatwa, désespèrant de parvenir à enrayer ce phénomène déviant qui a réussi à gangréner jusqu'à son territoire, à la consternation générale. A l'heure de dresser un constat d’échec en la matière, une solution radicale, mais déjà largement éprouvée aux Etats-Unis et dans quelques pays européens pour lutter contre la récidive des délinquants sexuels, a germé dans les esprits de certains hauts dignitaires religieux : recourir à la castration chimique contre ces harceleurs sexuels que rien n’arrête, ainsi que l’a officiellement autorisé Saoud Ben Abdellah Alfonaissan, l’ancien doyen de la faculté de la Charia de Riyad.
Ce traitement qui, pour être efficace, doit être assorti d’un suivi psychologique, a reçu l’assentiment de cette illustre figure du royaume lors d’une émission de télévision « Ya Hal » sur Rotana Khalijia : "Le prophète Mohammed, Paix sur lui, avait interdit la castration, mais si la science trouve un remède susceptible de mettre fin à la luxure chez les pervers, il est autorisé" , a-t-il déclaré au cours d’un entretien téléphonique en direct.
La castration chimique, arme de dissuasion massive contre les crimes sexuels qui avilissent et font des ravages dans ce bas monde, jusqu'en Terre Sainte ? Le Cheikh Saoud Ben Abdellah Alfonaissan veut y croire, en précisant toutefois qu’elle ne doit être utilisée que comme la thérapie de choc de l’ultime recours, après avoir préalablement testé tous les antidotes.
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