La ville de Regueb, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, berceau de l'insurrection populaire de 2011, a été le théâtre d'un hissage de couleurs pas très patriotique, pour ne pas dire éminemment provocateur et délictuel.
Mis en berne, le drapeau tunisien s’est vu supplanter par les étendards aux couleurs d’Al Qaïda et de Hizb-ut-tahrir (ce mouvement, né d’une scission avec les Frères musulmans, aspirant à instaurer le califat dans le monde arabe), qui flottent désormais au vent sur la place des martyrs.
Indignées, les formations politiques de l’aile gauche tunisienne, dont le CPR, parti fondé par le président Moncef Marzouki, le Mouvement du Peuple, Al Massar, le Front Populaire et Al Jomhouri, se sont insurgées contre cet outrage infligé au drapeau national. Signataires d'une pétition adressée au procureur de la République, leurs représentants dénoncent l’inertie des autorités locales, à l’image du délégué de la région qui aurait feint de vouloir y remédier,selon le site Attounissia.
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