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Trump en Arabie saoudite : entre promotion de “sa vision pacifique de l’islam” et négociation de gros contrats d’armement

Huit ans après le « Salam Aleikoum » sonore prononcé au Caire, le 4 juin 2009, par un Barack Obama qui se faisait l’apôtre de la paix au Proche-Orient et promettait alors beaucoup, son successeur républicain, Donald Trump, s’apprête à livrer dimanche, à Riyad, son premier discours devant le gratin du monde arabe réuni en Arabie saoudite, à l’occasion de sa première visite officielle hors des frontières américaines.
Des frontières américaines à l’intérieur desquelles le fléau de l’islamophobie s’est propagé de manière contagieuse et alarmante depuis le mois de janvier, et devant lesquelles les ressortissants de sept pays musulmans trouvent désormais portes closes, selon les termes du très controversé décret anti-immigration signé par le nouvel homme fort de Washington, ce « véritable ami des musulmans » aux yeux d’une monarchie saoudienne qui porte des œillères opaques…
Propulsé au sommet du pouvoir au terme d’une campagne présidentielle calamiteuse, l’allocution du 45ème président de la première puissance mondiale aura-t-elle les accents populistes et outranciers de ses méga-meetings ? Il y a fort à parier que, face à un parterre de 50 dirigeants arabes triés sur le volet, ses envolées de tribune seront moins fielleuses et plus solennelles, voire même inspirées, comme l’assure son haut conseiller en sécurité nationale, HR Mac Master.
« Le président prononcera un discours de haute tenue et néanmoins sans ambages sur la nécessité de combattre l’idéologie radicale. Il évoquera ses espoirs pour une  vision pacifique de l’islam à travers le monde », a déclaré ce dernier, en insistant sur « l’engagement des Etats-Unis envers ses partenaires musulmans ».
Au cours de cette escale qui est tout sauf désintéressée, avec à la clé des contrats d’armement mirifiques s’élevant à plusieurs dizaines de milliards de dollars, Donald Trump, l’apprenti-sorcier de la Maison Blanche derrière lequel se dissimule (mal) un marchand de canons, participera à l’inauguration d’un centre dédié à la lutte contre le radicalisme et à la promotion de l’islam modéré au royaume de l’ultra-conservatisme religieux.

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5 commentaires

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  1. Honte à nous musulmans qui sommes incapables de nous affirmer et accepter que quelqu’un comme Donal Trump, (cow-boy) sans aucune confession ou du moins de confession tordue, vienne nous parler d’Islam dans le berceau des religions.
    Quant à l’Arabie saoudite (monarchie hypocrite) elle n’a aucun droit de se constituer tutrice des musulmans car l’islam religion de tous les temps ne constitue aucunement la propriété d’une secte ou une tribu mais elle appartient au créateur et a été confiée à tous les croyants du monde sans distinction de couleur ou d’appartenance.

  2. C’est de la “real politik”. On aurait tord de croire, nous communs des mortels, qu’un dirigeant très raciste ou très islamophobe s’encombrerait de cohérence (entre ses discours et ses actes). Manuel Valls n’a pas hésité à vanter l’Arabie Saoudite et ses “valeurs” lors de son déplacement à Ryad. Bien qu’il pouvait fustiger l”’emprisonnement des femmes voilées” quelques jours auparavant. Il faut croire que les contrats juteux passent avant toute considération idéologique.
    Ainsi il n’aurait été guère surprenant de voir une Marine le Pen Présidente tout à son aise lors d’un tel déplacement. Vantant cette “glorieuse monarchie”. Le pouvoir de l’argent a cette faculté de rendre tous les humains “croyant”…. à un tel pouvoir.

    • ils ce foute vraiment de la gueule des saoud ses gens ne représente plus rien à part la serpillére des amerloque sioniste..il ne devrait méme plus gérer les lieux saint il devrait les laisser à des personne digne!!!!

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