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Toulouse : interdit d’accès dans une centrale nucléaire, un électricien de confession musulmane mis hors de cause

Accusé d’appartenir à la mouvance salafiste, un jeune électricien, employé dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine en région parisienne, n’avait pas pu réintégrer son poste de travail du jour au lendemain à la fin de l’année 2018.

Après une longue procédure judiciaire initiée en avril 2019, Amir (nom d’emprunt) vient d’obtenir gain de cause devant le tribunal administratif de Toulouse mardi. «Aucun élément ne prouve que mon client est radicalisé. Le ministère de la Transition écologique et solidaire n’a rien transmis malgré le délai imparti», indique son avocat Maître Sefen Guez Guez.

“Soulagé et encore sonné”

Amir, habitant de Moissac, pourra donc réintégrer son poste dans la centrale nucléaire après avoir repassé les habilitations demandées. Un emploi qu’il occupait depuis trois ans avant que cette affaire n’éclate.

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Selon Amir, cette affaire a éclaté suite à une fausse dénonciation de la part de son bailleur. «J’ai eu des problèmes avec mon bailleur, il refusait de me rendre ma caution. J’ai appris avec surprise lors d’une convocation au commissariat qu’il avait porté plainte contre moi pour des faits de violences, mais cette plainte a été classée sans suite en 2018 faute d’éléments. J’ai moi aussi déposé plainte contre lui. Mon casier judiciaire est vierge, je n’ai jamais été condamné pour quoi que ce soit. »

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