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Tollé en Egypte : un professeur interdit à une étudiante, qui venait d’apprendre le décès de son père, de quitter son cours

En Egypte, l’ambiance studieuse qui règne habituellement à l’Université Beni Suef a été troublée par la clameur d’indignation qui est montée d’un de ses amphithéâtres et a retenti avec fracas bien au-delà de son campus, sur des réseaux sociaux bouillonnant de colère, après qu’un professeur a opposé un veto particulièrement choquant à la requête d’une étudiante…

Frappée par un deuil d’autant plus cruel qu’il est survenu brutalement, Esra Mohammed est restée atterrée, comme l’ensemble de ses camarades de promotion, devant l’absence totale de compassion à son égard de la part de l’enseignant-chercheur, alors qu’elle venait d’apprendre une bien triste nouvelle : le décès de son père.

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Peinant à contenir ses larmes, la jeune fille n’a nullement ému son professeur, ce dernier restant de marbre à la fois devant l’immense chagrin qui se lisait sur son visage et sa demande de quitter exceptionnellement sa conférence. Sans sourciller, il lui a interdit de partir sur un ton péremptoire et autoritaire. Son refus irrévocable ne souffrant aucune discussion, mais déclenchant un tonnerre de protestation sur les bancs de son amphi qui, d’ordinaire, ne sont guère agités par des remous.

Difficile de faire la sourde oreille à la clameur d’indignation retentissante qui s’est propagée en dehors des murs de son Université ! Mansour Hasan, le président de la faculté, s’est rapidement fendu d’un communiqué pour désavouer le professeur dénué de toute empathie envers la souffrance de son prochain, avant de présenter des excuses publiques à Esra Mohammed sur l’estrade de l’amphithéâtre qui, ce jour-là, a fait salle comble.

« Cet enseignant est connu pour interdire strictement aux étudiants d’entrer ou de sortir des salles de cours pendant ses conférences. Il s’agit d’une action individuelle, dont il porte l’entière responsabilité. Il est évident que, si j’avais été consulté, j’aurais personnellement accédé à la demande de Esra Mohammed, sans la moindre difficulté, et que j’aurais même demandé qu’on la reconduise chez elle », a-t-il écrit.

Dans la vidéo ci-dessous, Mansour Hasan et le professeur tombé en disgrâce battent leur coulpe dans un amphi bondé et en présence de la jeune Esra Mohammed bouleversée. Un professeur qui, sous l’opprobre, a puisé au tréfonds de lui-même l’once d’humanité qui lui restait, pour appeler à nommer la jeune fille en deuil « Etudiante de l’Année », en récompense de son dévouement auprès de son père malade.

Mais ce que le professeur sans cœur ignorait, c’est que l’étudiante, à qui il avait refusé sèchement de s’absenter dans des circonstances douloureuses, tenait à ce point à assister à son cours qu’elle avait quitté, non sans peine, le chevet de son père pour prendre le chemin de l’université. De quoi lui donner à méditer… longuement et profondément.

إعتذار رسمي من السيد الدكتور منصور حسن رئيس جامعه بني سويف والدكتور امير فارس للطالبه إسراء محمد عبدالعاطي أبوجليل داخل المدرج مطالبا ان تكون الطالبة المثالية لهذا العام

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Publiée par Badr Ali Abo Glail sur Mardi 23 octobre 2018

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5 commentaires

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  1. Personnellement, ça ne me touche aucunement,je n’aime pas les égyptiens.Certains,ici, diront que je devrais avoir un comportement digne de musulman sauf que ces énergumènes d’égyptiens détestent avec rage les algériens.Moi, je devrais être digne, mais eux non,il est tout à fait normal qu’ils aient une aversion sans limite envers les algériens ça relève même de la logique n’est-ce pas?C’est drôle mais les musulmans se rappellent dieu quand la mort frappe l’un d’entre eux, de leur vivant, ils oublient très vite le créateur.Et après, on viendra me dire que les musulmans sont tolérants, on ne l’est même pas entre nous déjà!!Alors laissez moi rire en toute tranquillité svp

  2. « Un professeur qui, sous l’opprobre, a puisé au tréfonds de lui-même l’once d’humanité qui lui restait, pour appeler à nommer la jeune fille en deuil « Etudiante de l’Année » »
    Ah j’aime beaucoup… il est tellement minable le gus que non seulement il ne démissionne pas pour essayer de rattraper ce qui peut encore l’être de son honneur s’il en a, mais en plus et pour réparer ses erreurs, il n’a rien trouvé de mieux que de voler des roses dans le jardin du voisin… hé bé.
    J’ose espérer qu’au moins il aura retenu la leçon et enfin compris le proverbe arabe « La parole que tu retiens entre tes lèves est ton esclave, celle que tu prononces est ton maître …»

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