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Riham Dawabcheh, la mère du bébé palestinien brûlé vif, a succombé à ses blessures

Nous venons de l’apprendre : Riham Dawabcheh – 26 ans – est morte des suites de ses graves brûlures dans la nuit de dimanche à lundi.
 
Riham Dawabcheh était la maman d’Ali Dawabcheh ce jeune enfant de 18 mois brûlé vif dans l’incendie criminel de la maison familiale le 31 juillet dernier dans le village de Duma, en Cisjordanie occupée.
 
Riham Dawabcheh était l’épouse de Saad Dawabcheh, le père d’Ali, lui aussi décédé des suites de ses brûlures, en août dernier.
 
Tous les trois, victimes de la haine des colons racistes de la colonie proche de Maaleh Ephraïm, membres du mouvement fasciste Tag Mekhir « le prix à payer » qui, rappelons le, sont à ce jour toujours en liberté.
 
Aucune mesure, aucune sanction n’a été prise à ce jour contre ce mouvement.
 
Fin juillet, l’émotion et la stupeur provoquées par ce crime atroce bouleversaient le monde entier, suscitant de nombreuses interrogations à propos du discours israélien officiel affirmant sans vergogne être un pays démocratique, le seul plus exactement de tout le Moyen Orient.
 
Le gouvernement israélien s’était alors fendu d’un message de condoléances à la famille encore en vie d’Ali, ses agents français du CRIF avaient fait de même. Le gouvernement français s’était dit profondément ému.
 
Puis les événements ont repris leur cours normal : bombardements réguliers sur Gaza et leurs lots de morts supplémentaires, de villages et de maisons palestiniens détruits – dans les villages des Bédouins palestiniens du Néguev, dans les villages de la Cisjordanie occupée, à Jérusalem-Est – et nous sommes informés par l’ONU des projets israéliens de détruire dans les prochains temps 13000 autres structures palestiniennes en Cisjordanie occupée.
 
Les arrestations et l’emprisonnement des résistants palestiniens se sont poursuivis.
 
Rien de quoi émouvoir outre mesure la communauté internationale complice.
 
La mort de Riham Dawabcheh nous rappelle douloureusement que l’occupation, avec son cortège d’exactions est toujours en vigueur, l’infernal blocus de Gaza aussi.
 
L’apartheid reste le dénominateur commun du régime colonial qui programme, organise et permet tout cela. Et comme tout régime colonial, seul le colonisé est coupable d’exister, le crime du colon reste toujours impuni parce qu’il fait partie du système.
 
Notre conscience ne peut être en paix tant que les assassins de la famille Dawabcheh ne seront pas tous arrêtés, jugés, condamnés.
 
Nous demandons au Ministre des Affaires Etrangères français d’interpeller officiellement le gouvernement israélien sur ces meurtres impunis.
 
Bureau national de l’L'Union juive française pour la paix , le 8 septembre 2015.
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