Dans quelles conditions, sous quelles tentes de fortune et sous l’égide de qui, les Rohingyas, l’une des minorités les plus persécutées au monde selon l’ONU, que la Birmanie, son armée sanguinaire et ses moines bouddhistes fanatisés à l’extrême, en plus de les avoir diabolisés, pourchassés et assassinés, ont rendus apatrides dans un raffinement de cruauté, célébreront-ils le Ramadan ?
Alors que la Cour pénale internationale (CPI) a, en 2019, ouvert une enquête sur les massacres génocidaires commis, durant l’été 2017, contre la minorité musulmane martyre de l’Etat d’Arakan, les conditions de vie misérables de ses milliers d’exilés continuent de se détériorer au Bangladesh voisin, qui leur refuse impitoyablement le statut de réfugiés, dans les camps insalubres où ils s’entassent et tentent de survivre. (voir vidéo ci-dessous)
Sans nationalité, sans protection et victimes de la plus effroyable des exterminations ethniques, n’oublions pas d’élever nos prières vers le Très-Haut pour les Rohingyas, lors du mois béni entre tous.
Chargement…