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Partir à l’étranger quand on est une femme musulmane

Dans son deuxième livre, Shubnum Khan raconte ses voyages en Turquie, au Maroc, en Inde, en Chine et en Corée. Une expérience marquante, libératrice, et parfois effrayante quand on est seule, musulmane et racisée.

Shubnum Khan est née en Afrique du Sud dans une famille indienne. Elle vient de publier son deuxième livre, intitulé How I Accidentally Became a Global Stock Photo [“Comment je suis devenue une photo de banque d’images par accident”, inédit en français], où elle raconte ses aventures entre Durban, le Cachemire et la Chine.

“Qu’est-ce que cela fait d’être une jeune femme musulmane d’origine indienne quand on est seule dans les rues de Shanghai, parfois avec un foulard sur la tête ? Qu’est-ce que cela fait de partir seule dans un village reculé du Cachemire pour enseigner à des enfants quand on n’a jamais voyagé seule ? Et, plus important, que se passe-t-il quand vous décidez d’être courageuse, de faire ces choses et, d’une certaine façon, de ‘sauter le pas’ ?” 

C’est à toutes ces questions que répond Shubnum Khan, souligne le site indien Mint à New Delhi. L’autrice de 36 ans, cadette de quatre filles, confie s’être sentie à l’étroit dans sa famille conservatrice en Afrique du Sud et n’a pas hésité à partir travailler dans une école au fin fond du Cachemire en 2013. Cette expérience l’a transformée et l’a fait sortir de rails qui l’auraient amenée au mariage et aux enfants. Elle l’a ensuite conduite à voyager à travers le monde.

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Pourtant, Shubnum Khan raconte avoir toujours eu un peu peur parce qu’elle voyageait seule et qu’elle est musulmane. L’humour, tout autant que la prudence, a été sa principale arme. “Elle souligne qu’en Afrique du Sud, elle devait faire attention à la façon dont elle s’habillait même quand elle sortait faire un jogging, qu’elle ne pouvait pas amener son téléphone portable partout et qu’elle était ultraconsciente de l’environnement autour d’elle où qu’elle soit.” En voyage, à l’inverse, elle s’est sentie plus libre et a parcouru Istanbul, Casablanca, Séoul et Shanghai à pied, en se perdant souvent en chemin. “C’est beau de pouvoir se perdre, et je ne pouvais pas faire ça en Afrique du Sud”, remarque-t-elle, avant d’ajouter :

Nous avons tellement de livres sur les hommes qui explorent des villes à pied et de livres sur les femmes blanches qui se promènent. Mais nous n’en avions pas tellement sur des femmes musulmanes qui faisaient la même chose.”

Courrier International 

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3 commentaires

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  1. @ Leroy,

    Parce qu’on a militarisé le monde musulman, la femme ne peut plus voyager seule.
    Parce que il y a des disjonctés islamophobe en occident, la femme musulmane ne peut pas voyager seule.

    Personnellement , je n”ai pas confiance en ce monde, laisser ma fille voyager seule, c’est une erreur.
    L’islam est pour la prévention et non pas pour la guérison.

    La sourie avait conseillé l’homme de mettre de la nourriture par terre et de tuer son chat.
    mon chat marque son territoire avec son urine.

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