Muhammad (psl), un homme d’État agile
La puissance politique et militaire de Muhammad (psl) s’est affirmée au cours des 74 expéditions, raids et batailles qu’il a menés pour reconquérir La Mecque, rallier les nomades et unir les Arabes.
Dans ce processus, on retiendra notamment quelques grandes étapes : la première grande victoire de Badr (mars 624), qui alarma les Mecquois ; leur contre-offensive victorieuse de ‘Uhud (mars 625) ; puis le siège de Médine (31 mars 627), qui aurait dû mettre un terme à la carrière de Muhammad (psl). Il a vaincu les Mecquois et a même établi sa réputation de stratège militaire, provoquant l’éclatement de la confédération ennemie de La Mecque, qui se soumit à sa loi la même année.
“Nous t’avons assuré une victoire éclatante.“ (Le Saint Coran, 48 : 1).
اِنَّا فَتَحۡنَا لَكَ فَتۡحًا مُّبِيۡنًا
Muhammad (psl) prend alors la figure et la dimension d’un fondateur d’État : il est l’unificateur des Arabes. La ” Constitution de Médine “, antérieure à la bataille de Badr, est un modèle d’organisation fédérale des différentes communautés, définissant leurs droits et devoirs sociaux respectifs, soumis à l’autorité juridique suprême de Muhammad. En 630, l’armée musulmane entre à la Mecque.
Puis, la victoire du Prophète sur les Bédouins à Hunayn entraîna de nombreuses soumissions. Il envoya des députations aux souverains voisins pour se faire reconnaître comme chef d’État souverain. Lors du pèlerinage de 632, Muhammad fixa les grandes règles du Hajj des musulmans ; elles excluaient les infidèles de la Ka’ba et du Paradis. À son retour, il tomba malade à Médine et mourut le 8 juin 632.
Jugeant Muhammad (psl) dangereux, les Juifs s’engagèrent dans une opposition complexe contre lui. C’est alors qu’il chassa les Qaynuqa et réduisit l’opposition des autres clans juifs en proclamant qu’il poursuivait l’œuvre du patriarche biblique Abraham, père du Hanîf (religion pure), qu’ils ont eux-mêmes abandonné. Désormais, les croyants se tournèrent pour prier vers la Ka’ba de La Mecque et non plus vers Jérusalem. C’est le geste essentiel de rupture avec la Qibla judéo-chrétienne ; cependant, Jérusalem restera pour l’Islam une ville sainte, honorée par la Mosquée du Rocher d’Abraham.
Muhammad (psl) a mis en place un remarquable ensemble de réformes sociales touchant à la sécurité de la vie et des biens, à la codification du mariage, de la famille, de l’héritage, de l’usure et de l’hygiène. Il a libéré l’individu de la sujétion tribale, le croyant n’étant responsable de sa vie que devant Dieu.
L’action de Muhammad (psl) a fondé l’idéal du leader islamique, en charge du temporel et du spirituel, et dont l’action politique tend à la réalisation du plan divin au sein de la société. Médine est devenue le deuxième lieu saint de l’Islam ; sa mosquée, qui abrite le mausolée du Prophète, est un passage quasi obligatoire pour les musulmans lors de leur pèlerinage annuel à La Mecque.
Muhammad (psl), le sceau des prophètes i
Le Prophète Muhammad (psl) est le Sceau des prophètes et messagers Khâtam an-Nabiyyin (arabe : خاتم النبيين, khātam an-nabīyīn ; ou Khātim an-Nabīyīn). ii Allah dit :
“Muhammad n’a jamais été le père d’aucun de vos hommes, mais le messager d’Allah et le dernier des prophètes. Allah est omniscient. “ (Le Saint Coran, 33: 40).
مَّا كَانَ مُحَمَّدٌ أَبَا أَحَدٍ مِّن رِّجَالِٰكِن رَّسُولَ اللَّهِ وَخَاتَمَ النَّبِيِّينَ وَكَانَ اللَّهُ بِكُّ شَيْءٍ عَلِيمً
Le verset ci-dessus dit ” le dernier des prophètes ” au lieu de ” le dernier des messagers ” car le sceau des messagers n’implique pas que l’on soit le sceau des prophètes. Au contraire, être le sceau des prophètes implique que l’on est le sceau des messagers. C’est pourquoi le prophète Mahomet a dit : “Il n’y a pas de prophète après moi“, et non “il n’y a pas de messager après moi“. ” C’est ainsi que l’on a su qu’il n’y aura pas de messager ou de prophète après lui. iii
Puisque Muhammad (psl) est le Sceau des Prophètes, cela avait des implications pour sa mission. iv
– Elle doit être achevée, et accomplir toutes les prophéties précédentes tout en assumant leur héritage. C’est pourquoi Muhammad (psl) est la Grâce achevée, le Prophète attendu et l’Imam des Prophètes ;
– Elle doit être universelle, et s’adresser à tous les hommes. C’est pourquoi Muhammad (psl) est le Prophète de l’Humanité ;
– Elle doit être intemporelle et rester valable à tout moment jusqu’au jour du jugement. C’est pourquoi Mohammed (psl) est le Sceau des Prophètes ;
– Elle doit être préservée de toute altération puisqu’aucun autre prophète ne viendra restaurer la religion. Cet engagement a été pris dans le Coran, lorsqu’Allah dit : ” En effet, c’est Nous qui avons fait descendre le Coran et en effet, Nous en serons les gardiens. ” اِنَّا نَحۡنُ نَزَّلۡنَا الذِّكۡرَ وَاِنَّا لَهٗ لَحٰـفِظُوۡنَ(Le Saint Coran, 15: 9) ; et
– Elle doit être réparatrice, c’est-à-dire qu’elle doit contenir les principes et les lois de la restauration de l’alliance entre Dieu et les Hommes. Cette alliance a été initiée dans la prééternité lorsque Dieu a sorti les âmes particularisées en poussière minuscule des reins d’Adam, de ses futurs descendants, les a mis dans Sa majestueuse Présence et leur a demandé de témoigner de l’Unicité Divine. Cette alliance est un pacte qui fonde la permanence de l’homme sur terre et légitime le Jour du Jugement : le jour des comptes où l’on demandera des comptes pour cette alliance.
Le Coran reconnaît que cette alliance pour la lieutenance a été confiée aux Hébreux mais qu’elle leur a été retirée par la suite à cause de leur désobéissance et du meurtre des prophètes. Allah leur a alors donné une chance de se racheter en leur envoyant Jésus, qu’ils ont également trahi, et parce qu’il ne convenait pas à Sa Perfection de laisser l’humanité dans l’échec, Il leur a envoyé le Prophète victorieux, notre maître Muhammad (psl).
Tout comme Il a fait de l’Islam le plus parfait des messages, Dieu a fait de Muhammad (psl) le plus parfait des hommes, une lumière destinée à influencer des générations de musulmans à travers les âges. Son exemple est tel qu’il couvre tous les aspects de la vie d’un homme. Sa vie personnelle, familiale, politique et sociale a été méticuleusement décrite par ses compagnons. Ainsi, jamais auparavant la vie d’un homme n’a été aussi bien connue et étudiée.
Nous voyons que toutes ces fonctions ont été remplies par la Prophétie de Muhammad (psl) sans aucun doute possible. Mohammed Iqbal a écrit : v
“Le prophète de l’Islam semble se tenir entre le monde antique et le monde moderne. En ce qui concerne la source de sa Révélation, il appartient au monde antique, en ce qui concerne l’esprit de sa Révélation, il appartient au monde moderne. En lui, la vie trouve d’autres sources de connaissances, qui conviennent à sa nouvelle orientation”.
Signification symbolique du sceau vi
Le sceau est ce qui ferme, mais aussi ce qui authentifie et confirme. Ainsi, le Prophète Muhammad (psl) confirme les prophéties précédentes et le Coran mentionne les nombreux prophètes envoyés à travers les âges.
Lorsqu’un document est scellé, il est complet et rien ne peut y être ajouté. Le Coran mentionne que la religion apportée par le Prophète a été complétée :
“Aujourd’hui, J’ai parachevé votre religion et vous ai accordé toute Ma bénédiction. J’accepte l’Islam comme votre religion.” (Le Saint Coran, 5: 3).
اَلۡیَوۡمَ اَکۡمَلۡتُ لَکُمۡ دِیۡنَکُمۡ وَ اَتۡمَمۡتُ عَلَیۡکُمۡ نِعۡمَتِیۡ وَ رَضِیۡتُ لَکُمُ الۡاِسۡلَامَ دِیۡنًا ؕ
La présence du sceau révèle l’intégrité du message et la fidélité de son émetteur. Il constitue une garantie contre la falsification et l’altération. Ainsi, le Sceau des Prophètes, par sa fonction, garantit l’Islam des falsifications et il est indispensable de se référer à sa Sunna et à son exemple pour comprendre la religion.
Le sceau scelle également l’alliance. L’alliance entre Dieu et les Prophètes, prise au moment de l’Alliance des Prophètes, et l’alliance entre Dieu et les hommes, prise dans la prééternité. Par ce sceau, l’alliance est renouvelée et menée à son terme. L’homme peut à nouveau remplir son mandat de lieutenant divin.
Le sceau contient également le secret qu’il permet de protéger. Ce secret est celui de la foi que le Prophète Muhammad (psl) protège, en tant que protecteur des croyants attentifs :
“Certes, un Messager vous est venu d’entre vous, qui est plein de sollicitude à votre égard, qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants, et à qui pèsent les difficultés que vous rencontrez.” (Le Saint Coran, 9: 128).
لَقَد جاءَكُم رَسولٌ مِن أَنفُسِكُم عَزيزٌ عَلَيهِ ما عَنِتُّم حَريصٌ عَلَيكُم بِالمُؤمِنينَ رَءوفٌ رَحيمٌ
Le sceau est aussi le tout, fermer le cycle, c’est le cycle lui-même, sceller l’alliance, c’est cette alliance, confirmer les prophéties, il les englobe toutes, garantir la vérité, c’est la vérité elle-même, préserver le secret, c’est ce secret.
Le sceau de la prophétie vii
Dans l’Islam, le sceau de la prophétie est considéré comme l’un des noyaux essentiels de la foi religieuse, puisqu’il n’y a pas de prophète après Muhammad (psl) jusqu’à la fin du cycle actuel de l’humanité. En d’autres termes, le cercle de la prophétie se termine avec lui. En parlant de l’Islam, on ne peut ignorer le rôle fonctionnel du “Sceau des Prophètes“, qui implique, en outre, la synthèse de ce qui précède.
Le message de Muhammad (psl) confirme et résume ceux des prophètes précédents. C’est ainsi que, pour tout musulman, le nom de Muhammad est intimement lié à sa fonction de dernier Messager divin, tout comme il considère le Saint Coran comme le dernier message divin révélé au Prophète de l’Islam.
A l’exception de l’Islam, aucune religion n’est connue pour avoir proclamé la clôture de la mission religieuse divine, et aucun prophète n’a revendiqué l’éternité de sa prophétie.viii Depuis l’avènement de l’Islam il y a quatorze siècles, personne n’a osé prétendre sérieusement être un prophète chargé d’une mission divine, alors même que le prophète de l’Islam est considéré comme le dernier messager de Dieu, le dernier législateur inspiré par Dieu qui a complété les législations ultérieures. C’est en effet dans son enseignement que se cristallisent toutes les valeurs des missions prophétiques précédentes.
Contrairement aux autres doctrines religieuses, qui sont d’ailleurs limitées dans l’espace et le temps, l’Islam présente le caractère universaliste attaché au message qu’il contient, et ses possibilités d’adaptation à tous les milieux sociaux, à tous les peuples, car par sa nature d’enseignement profond, il traverse toutes les frontières temporelles.
En effet, l’universalisme de l’Islam est indéniable puisqu’il est le rappel de toutes les religions révélées. C’est peut-être ainsi que le Coran désigne Muhammad (psl) comme le “Sceau des Prophètes“.
Cependant, la rencontre entre la nécessité d’une prophétie continue, condition essentielle pour assurer le dynamisme de la vie humaine, et la clôture de la prophétie qui engendrerait une sorte de stagnation ne soulèvent-elles pas des contradictions ?
Comment concilier les principes qui soulignent l’invariabilité du credo islamique de base et le principe du “devenir”, de l’évolution constante de la nécessité de rechercher les nouveaux horizons de conception et de pensée tant attestés, encouragés et recommandés par l’Islam ?
De même, comment jeter un pont entre le passé, le présent et le futur afin de relier les exigences et les sentiments de l’homme vivant dans les sociétés industrialisées d’aujourd’hui, avec toutes ses inspirations et ses exigences, dites progressistes, avec sa croyance religieuse qui exige le respect et l’attachement sincère à un ensemble de traditions et de valeurs fixes ?
L’Islam, en introduisant la thèse du “Sceau de la Prophétie“, nous a fourni la réponse : D’une manière générale, il semblerait que l’une des raisons pour lesquelles les missions prophétiques ont été successivement renouvelées soit celle-ci : Les livres divins n’étaient guère à l’abri des déformations du contenu et des changements arbitraires et sournois opérés par les criminels, les démagogues et les classes dirigeantes afin d’en tirer profit.
En raison de ces changements, les livres sacrés ont naturellement perdu la compétence et la capacité de guider et d’instruire l’humanité, et de la conduire vers les étapes évolutives souhaitées. Mais dès que l’homme atteignit un stade de maturité intellectuelle et morale qui lui permit d’esquiver ce piège périlleux, de sauvegarder et même de propager honnêtement le contenu du message révélé, la cause essentielle des prophéties successives disparut également.
De ce point de vue, la période de l’avènement de l’Islam se distingue de celle des autres religions dans la mesure où, à cette époque, les enseignements islamiques ont accordé à l’homme la possibilité d’entrer dans une phase d’intelligence inductive et de faire un grand pas vers la maturité spirituelle. Cela s’est traduit par la réalisation concrète de l’enclos prophétique. À partir de là, une autre phase, très significative par sa nature, a commencé : La fonction de donner des directives et d’orienter l’Ummah, c’est-à-dire la communauté islamique. Selon le Coran :
“ Il faut qu’il y ait parmi vous une nation qui appelle au bien, qui ordonne ce qui est bien et qui interdit ce qui est mal. Ce sont eux qui sont les heureux.“ (Le Saint Coran, 3: 104).
وَلتَكُن مِنكُم أمة يَدعونَ إِلَى الخَيرِ وَيَأمُرونَ بِالمَعروفِ وَيَنهَونَ عَنِ المُنكَرِ ۚ وَأُولٰئِكَ هُم المُفلِحونَ
Parmi les livres divins, le Saint Coran est le seul qui a pu, par la volonté divine, être maintenu exempt de toute déformation, qui n’a fait l’objet d’aucune altération et qui est resté intact. En fait, la préservation intégrale du texte coranique au cours des siècles est un autre aspect du miracle. Le Saint Coran y fait allusion :
” Nous avons Nous-même révélé le Coran et Nous en sommes les protecteurs. ”(Le Saint Coran, 15: 9).
اِنَّا نَحۡنُ نَزَّلۡنَا الذِّكۡرَ وَاِنَّا لَهٗ لَحٰـفِظُوۡنَ
Croyance dans les missions prophétiques
D’autre part, il faut dire que la croyance aux missions prophétiques, qui est la pierre angulaire de la foi islamique, signifie être convaincu d’un courant historique ininterrompu qui se déroule depuis le premier moment de la formation des sociétés humaines : une lutte continue et permanente entre deux forces antipodales : le Vrai et le Faux. Cette lutte se poursuivra jusqu’à ce que la Force du Vrai en sorte victorieuse : une récompense digne, un prix digne de la justice.
De plus, cette lutte, à chaque époque, a pris sa propre dimension, en fonction de la qualité du message et de l’enseignement donnés par les prophètes. Les réformes sociales, telles que la modification du comportement individuel, ne réussiront que si elles tiennent compte des réalités objectives de chaque société dans laquelle le programme doit être mis en œuvre.
Cela exige, bien entendu, des plans d’action différents, qui ne sont pas nécessairement toujours les mêmes, bien que les objectifs à atteindre puissent être les mêmes. Si, par conséquent, nous constatons parfois un manque de concordance entre les approches des prophètes, du point de vue des programmes et des méthodes, cela n’est pas dû aux principes et aux points essentiels. Elle ne représente que les aspects accessoires et ne donnerait lieu à aucun inconvénient contradictoire au niveau de l’orientation intellectuelle et morale pour laquelle les prophètes ont été mandatés. Nous lisons dans le Saint Coran :
“Et Nous avons envoyé, sur leurs traces, Jésus, fils de Marie, confirmant ce qui l’a précédé dans la Torah ; et Nous lui avons donné l’Évangile, dans lequel il y avait une orientation et une lumière et confirmant ce qui l’a précédé de la Torah comme orientation et instruction pour les justes.“ (Le Saint Coran, 5: 46).
وَقَفَّيْنَا عَلَىٰ آثَرِهِم بِعِيسَى ابْنِ مَرْيَمَ مُصَدِّقًا لِّمَا بَيْنَ يَدَيْهِ مِنَ التَّوْرَاةِ وَآتَيْنَاهُ الْإِنجِيلَ فِيهِ هُدًى وَنُرٌ وَمُصَدِّقًا لِّمَا بَيْنَ يَدَيْهِ مِنَ التَّوْرَاةِ وَهُدًى وَمَوْعِظَةً لِّلْمُتَّقِين
Le Coran ne dévalorise pas les Évangiles, mais les confirme et fait l’éloge de tous les prophètes précédents, et chante les louanges des grands hommes purs et des vrais précurseurs, des maîtres à penser qui ont contribué au perfectionnement de l’humanité et souffert pour la cause humanitaire.
Bien que le peuple juif et un certain nombre d’autres, selon les témoignages historiques, manifestent leur hostilité acharnée envers le Prophète de l’Islam, le Coran mentionne à plusieurs reprises les noms de Moïse et de Jésus, toujours avec un mélange d’admiration et de révérence. N’y a-t-il pas là un signe de la véracité et de l’authenticité du Coran, qu’il témoigne d’une grande estime pour les Prophètes, alors que leurs adeptes se sont ostensiblement opposés à l’Islam et à son messager Muhammad (psl) ?
En effet, le message de Muhammad (psl) dans les versets coraniques ne contient pas la moindre trace d’ambition mondaine, d’émulsion personnelle, de tendances égoïstes ou d’interprétation tendancieuse :
“Nous avons fait descendre vers vous le Livre avec la vérité, confirmant ce qui était avant lui du Livre et comme gardien de celui-ci. Jugez donc entre eux selon ce qu’Allah a fait descendre, et ne suivez pas leurs désirs contre la vérité qui vous est parvenue. Pour chaque communauté parmi vous, Nous avions établi un code et un chemin. Si Allah avait voulu, Il aurait fait de vous une seule communauté, mais Il a voulu vous éprouver par rapport à ce qu’Il vous a donné. Prenez donc la tête de toutes les bonnes œuvres. C’est à Allah que vous retournerez tous, et Il vous informera de ce sur quoi vous étiez en désaccord. “ (Le Saint Coran, 5: 48).
وَأَنزَلْنَا إِلَيْكَ الْكِتَابَ بِالْحَقِّ مُصَدِّقًا لِّمَا بَيْنَ يَدَيْهِ مِنَ الْكِتَابِ وَمُهَيْمِنًا عَلَيْهِ فَاحْكُم بَيْنَهُم بِمَا أَنزَلَ اللَّهُ وَلَا تَتَّبِعْ أَهْوَاءَهُمْ عَمَّا جَاءَكَ مِنَ الْحَقِّ لِكُلٍّ جَعَلْنَا مِنكُمْ شِرْعَةً وَمِنْهَاجًا وَلَوْ شَاءَ اللَّهُ لَجَعَلَكُمْ أُمَّةً وَاحِدَةً وَلَكِن لِّيَبْلُوَكُمْ فِي مَا آتَاكُمْ فَاسْتَبِقُوا الْخَيْرَاتِ إِلَى اللَّهِ مَرْجِعُكُمْ جَمِيعًا فَيُنَبِّئُكُم بِمَا كُنتُمْ فِيهِ تَخْتَلِفُونَ
L’Islam, une religion divine de la “fitra”
Selon l’Islam, la religion est enracinée dans la ” fitra “, ix c’est-à-dire dans les profondeurs de sa nature primordiale ; autrement dit, elle y a sa source, et cette source provient du Dieu unique et transcendant ; par conséquent, la diversité et la multiplicité n’ont pas leur place dans la religion.
Mais si l’homme est prisonnier des traditions et des accidents qui surgissent dans le monde, et s’il ne trouve son identité que par rapport à elles et selon elles, le chemin qui le conduit à la félicité éternelle sera toujours le même. C’est la religion qui le guide, en lui donnant la vision la plus claire et la plus juste du monde.
De ce point de vue, puisque la religion comprend l’ensemble des Lois divines, il est erroné de lui tourner le dos et de se réfugier dans les normes créées par tel ou tel. La religion, en tant que telle, nous présente une terre vaste, sans frontières, où la loi est sincère et tient compte de tout ; la dédaigner ou l’abandonner, en se limitant aux lois soumises à l’intervention des individus, c’est marcher dans des rues sinueuses.
Montesquieu a écrit : x
” Il y a différents ordres de lois ; et la sublimité de la raison humaine consiste à savoir auquel de ces ordres elles se rapportent, et principalement les choses sur lesquelles il faut décider ; et à ne pas confondre les principes qui doivent gouverner les hommes…. “. La nature des lois humaines est d’être sujettes à tous les accidents qui arrivent, et de varier à mesure que les volontés des hommes changent ; au contraire, la nature des lois de la religion est de ne jamais varier. Les lois humaines règlent sur le bien ; la religion sur le meilleur. Le bien peut avoir un autre objet, parce qu’il y a plusieurs biens, mais le meilleur n’est qu’un, il ne peut donc pas changer. Les lois peuvent être changées, car elles ne sont censées être que bonnes, mais les institutions de la religion sont toujours censées être les meilleures. Il y a des États où les lois ne sont rien, ou ne sont qu’une volonté capricieuse et passagère du souverain. Si, dans ces États, les lois de la religion étaient de la nature des lois humaines, les lois de la religion ne seraient rien non plus, et cependant il est nécessaire à la société qu’il y ait quelque chose de fixe, et c’est la religion qui est quelque chose de fixe. La force principale des lois religieuses vient de ce qu’on croit ; la force des lois humaines vient de ce qu’on craint. “
Après avoir perçu la distinction entre les lois divines et les lois humaines, nous devons clarifier, de la manière la plus flagrante possible, la différenciation essentielle entre la nature du message du prophète de l’Islam et celle des autres messagers divins. Ceci est dû au fait que les messages des prophètes précédents n’étaient destinés qu’à un certain peuple dans une phase transitoire, et étaient donc limités à un programme provisoire.
De plus, ces messages ont été défigurés et ont malheureusement été déformés au cours de l’histoire, dans la mesure où un certain nombre de notions ont été transmutées. Par ailleurs, le message révélé à Muhammad (psl) est une synthèse complète de tous les précédents, sans être déformé ; autrement dit, le Coran les englobe fidèlement puisqu’il est archétypal.
De fait, le Saint Coran est resté intact au fil des siècles, malgré les diverses tentatives malveillantes des infidèles. Le Saint Coran inclut et réunit tous les aspects vitaux pour satisfaire tous les besoins matériels et spirituels de l’homme.
Envoyés divins
Les envoyés divins, chacun à leur tour, ont rempli leur fonction prophétique pour redresser les torts et rétablir le règne de la Vérité. Ils ont introduit dans les communautés humaines les lignes directrices inspirées par la révélation, afin de prévenir les déviations.
Les savants vertueux poursuivront le même processus, en s’inspirant cette fois d’une source de sagesse sublime, à savoir le dernier message divin, qui correspond à la projection de la volonté divine. Lorsque l’homme aura atteint son plein développement spirituel lui permettant de saisir le fond de la réalité suprême et d’appréhender la Connaissance divine, il pourra alors disséquer les critères originels de la religion et assumer parfaitement son rôle, digne de lui, d’homme luttant constamment pour réaliser les idéaux sublimes et les préceptes divins. C’est à partir de là, que le sage, le savant méritera de prendre la place des prophètes.
C’est ainsi que l’on peut comprendre les appels fréquents des versets coraniques, en faveur de la réflexion, de la science et de la méditation. De là aussi, nous saisissons à juste titre les causes de l’exhortation coranique concernant la connaissance et la contemplation de l’âme dominante de l’existence.
La référence constante à la raison et à l’expérience et à leur valeur, ainsi que l’importance accordée par le Coran à la nature et à l’histoire en tant que source de la connaissance humaine, illustrent en soi l’arrivée d’une nouvelle ère dans l’histoire humaine. C’est le moment où la subjectivité intelligible rencontre l’objectivité réaliste ; l’homme, par ses performances intellectuelles, se montre capable et digne, plus que jamais, d’assumer sa lourde responsabilité de sauvegarder le patrimoine religieux, et de lui donner une interprétation juste et réaliste. Cela signifie aussi que l’homme se prépare à recevoir le message ultime de la dernière mission divine.
Conclusion : L’Islam est le dernier message à l’humanité et Muhammad (psl) le Sceau des Prophètes
Une fois le dernier message reçu, il ne reste plus de place pour la venue d’un nouveau prophète. Supposons que des fouilles archéologiques aient déjà été méticuleusement menées sur un terrain afin de retrouver les œuvres de l’Antiquité. Après les avoir toutes découvertes, il ne reste rien de non découvert, rien d’inconnu sur le terrain en question.
C’est bien le cas de la prophétie. La prophétie a traversé les différentes étapes pour atteindre le point culminant de son évolution et de sa perfection. La lumière de la prophétie a été projetée sur tous les coins autrefois obscurs. Plus de points ambigus, et donc inaccessibles à la portée de l’intelligence humaine. Après la dernière étape, prédestinée, la prophétie est close. Le Prophète de l’Islam a mis en lumière le sujet en question, sous la forme d’une métaphore :
“La prophétie est une maison dont la construction est presque terminée ; mon rôle est de mettre la dernière brique à sa place…”. xi
Pourtant, nous devons garder à l’esprit que, si la mission prophétique a pris fin pour toujours, cela ne signifie pas que la relation spirituelle entre l’homme et la source du Mystère, c’est-à-dire le Créateur, a été rompue ; le chemin de la vertu, de la station spirale transcendantale, est toujours ouvert, il n’est interdit à personne d’y entrer.
Se purifier pour acquérir la béatitude suprême est un gage d’effort personnel et de sincérité de conscience. L’homme pourra entrer en relation étroite avec le monde du Mystère, s’il est capable d’actualiser tous ses pouvoirs potentiels, qui existent en lui dans les différentes dimensions, et que la Divinité lui a confiés comme un dépôt sacré.
Cela lui permettra de connaître et de voir ce qui est inconnu et invisible pour tous ceux qui se sont noyés dans le monde matériel. C’est là que la vie humaine prend de la valeur et que l’homme se manifeste comme le représentant de Dieu sur la Terre. Beaucoup de ceux dont la vision religieuse est profonde et sublime sont remplis d’une spiritualité resplendissante.
La porte de l’illumination et de l’inspiration divine est toujours ouverte à tous ceux qui veulent se débarrasser de l’impureté intérieure et de l’obscurité des vices, en disposant leur âme à la lumière de la Connaissance, car inépuisable est l’effusion divine. Profiter de cette source flamboyante dépend des capacités de chaque individu.
Vous pouvez suivre le Professeur Mohamed Chtatou sur Twitter : @Ayurinu
Notes de fin de texte :
i Zafrulla Khan, Muhammad. Muhammad, seal of the prophets. London: Routledge & Kegan Paul, 1980: 70.
ii Il existe une différence entre les écoles de récitation coranique concernant la lecture du mot خاتم dans le verset 33:40 – il peut être lu comme khātim ou khātam. Parmi les dix qirā’āt (lectures, méthodes de récitation) considérées comme authentiques – sept mutawātir et trois mashhūr – toutes lisent خاتم dans ce verset avec une kasrah sur le tāʼ (خاتِم, khātim) à l’exception de ‘Asim, qui lit avec une fatḥah sur le tāʼ (خاتَم, khātam). La lecture d’al-Hasan, une récitation shadhdh (aberrante), est également khātam.
Cf. at-Tabari. Jami’ al-Bayan fi Tafsir al-Qur’an (in Arabic). Verset 33:40.
Cf. al-Qurtubi. al-Jami’ al-Ahkam al-Qur’an (in Arabic). Verset 33:40.
iii Ibn Manẓūr (1883) [Written 1290]. لسان العرب/ Lisān al-‘Arab (in Arabic). 15. Būlāq, Miṣr [Bulaq, Egypt]: al-Maṭba‘ah al-Mīrīyah. p. 55.
وخِتامُ القَوْم وخاتِمُهُم وخاتَمُهُم آخرُهم عن اللحياني ومحمد صلى الله عليه وسلم خاتِم الأنبياء عليه وعليهم الصلاة والسلام التهذيب والخاتِم والخاتَم من أسماء النبي صلى الله عليه وسلم وفي التنزيل العزيز ما كان محمد أبا أحد من رجالكم ولكن رسول الله وخاتِمَ النبيين أي آخرهم قال وقد قرئ وخاتَمَ وقول العجاج مُبارَكٍ للأنبياء خاتِمِ إنما حمله على القراءة المشهورة فكسر ومن أسمائه العاقب أيضا ومعناه آخر الأنبياء
Cf. al-Zabīdī (2000) [Written 1774]. تاج العروس / Tāj al-‘Arūs (in Arabic). 32 (1st ed.). Kuwayt [Kuwait]: al-Majlis al-Waṭanī lith-Thaqāfah wa’l-Funūn wa’l-Ādāb.
p.45: والخاتَم آخر القوم كالخاتِم ومنه قوله تعالى وخاتم النبيين أي أخرهم
p.48: ومن أسمائه صلى الله عليه وسلم الخاتَم والخاتِم وهو الذي خَتَم النبوة بمَجِيئه
iv Powers, David S. Muḥammad is Not the Father of Any of Your Men: The Making of the Last Prophet. Philadelphia: University of Pennsylvania Press, 2009.
v Iqbal, Muhammad. Reconstruire la pensée de l’Islam, trad. Eva de Vitray-Meyerovitch. Paris : Adrien Maisonneuve, 1955 : 145.
vi Esposito, John L., (ed.). “Khatam al-Nabiyyin,” The Oxford Dictionary of Islam. Oxford: Oxford University Press, 2003: 171.
“Khatam al-Nabiyyin” : Sceau des prophètes. L’expression apparaît dans le Coran 33:40, en référence à Mahomet, et est considérée par les musulmans comme signifiant qu’il est le dernier de la série de prophètes qui a commencé avec Adam. “
“Khatam al-Nabiyyin: Seal of the prophets. Phrase occurs in Quran 33:40, referring to Muhammad, and is regarded by Muslims as meaning that he is the last of the series of prophets that began with Adam. “
vii Mahomet est le dernier prophète de l’islam, connu sous le nom de “sceau des prophètes”. Cela signifie que les musulmans considèrent Muhammad comme le dernier messager d’Allah. Le Coran est formé à partir des révélations que Muhammad a reçues de Dieu par l’intermédiaire de l’ange Jibril. Les musulmans ne croient pas que Muhammad ait été divin de quelque manière que ce soit, ce qui est confirmé dans le Coran, qui déclare : “Muhammad n’est qu’un messager” (Le Saint Coran, 3: 144). Selon la croyance islamique, aucun autre prophète ne viendra après Muhammad, car il a communiqué le dernier message d’Allah à l’humanité : “Dis, [ô Muhammad, à l’humanité] : Si vous aimez Allah, suivez-moi ; Allah vous aimera et vous pardonnera vos péchés. Allah est Pardonneur et Miséricordieux ” (Le Saint Coran, 3: 31).
viii L’islam reconnaît dans une certaine mesure la validité des religions abrahamiques, le Coran identifiant les juifs, les chrétiens et les “Sabi’un” (généralement considéré comme une référence aux Mandéens) comme des “gens du Livre” (ahl al-kitâb). Plus tard, les théologiens islamiques ont élargi cette définition pour y inclure les zoroastriens, et plus tard même les hindous, car le début de l’empire islamique a placé sous sa domination de nombreuses personnes professant ces religions, mais le Coran n’identifie explicitement que les juifs, les chrétiens et les sabéens comme des gens du Livre. [La relation entre l’islam et l’universalisme a pris une importance cruciale dans le contexte de l’islam politique ou de l’islamisme, en particulier en ce qui concerne Sayyid Qutb, l’un des principaux membres du mouvement des Frères musulmans et l’un des principaux philosophes contemporains de l’islam.
Il existe plusieurs points de vue au sein de l’islam en ce qui concerne l’universalisme. Selon les enseignements les plus inclusifs, courants dans les mouvements musulmans libéraux, toutes les religions monothéistes ou les gens du livre ont une chance de salut. Par exemple, le Saint Coran 2: 62 déclare :
” Qu’ils soient ceux qui croient (au Prophète arabe), ou qu’ils soient juifs, chrétiens ou sabéens – tous ceux qui croient en Allah et au Jour dernier, et qui accomplissent de bonnes actions – leur récompense est certainement assurée auprès de leur Seigneur ; ils n’ont rien à craindre, et ils ne seront pas affligés. “ (Le Saint Coran, 2: 62).
إِنَّ الَّذِينَ آمَنُا وَالَّذِينَ هَادُوا وَالنَّصَارَىٰ وَالصَّابِئِينَ مَنْ آمَنَ بِاللَّهِ وَالْيَوْمِ الْآخِرِ وَعَمِلَ صَالِحًا فَلَهُمْ أَجْرُهُمْ عِندَ رَبِّهِمْ وَلَا خَوْفٌ عَلَيْهِمْ وَلَا هُمْ يَحْزَنُون
ix Gobillot, Geneviève. La fitra. La conception originelle, ses interprétations et fonctions chez les penseurs musulmans. Le Caire, Institut Français d’Archéologie Orientale, 2000, (« Cahiers des Annales Islamologiques », 18).
x Montesquieu. (1748). De l’esprit des lois. Genève : Barrillot et Fils, 1748 : 725.
De l’esprit des lois est un traité de théorie politique publié par Montesquieu à Genève en 1748. Cette œuvre majeure, qu’il a mis quatorze ans à achever, a été mise à l’index en 1751.
Dans cet ouvrage, Montesquieu suit une méthode révolutionnaire pour l’époque : il refuse de juger ce qui est par ce qui devrait être, et choisit de traiter les faits politiques en dehors du cadre abstrait des théories volontaristes. Il défend ainsi une théorie originale du droit : au lieu d’en faire un commandement à suivre, il en fait une relation à observer et à ajuster entre des variables. Parmi ces variables, il distingue les causes culturelles (traditions, religion, etc.) et les causes naturelles (climat, géographie, etc.). De là, il livre une étude sociologique des mœurs politiques (la sociologie n’existait pas à l’époque ; les travaux de Montesquieu ont été considérés comme sociologiques par Durkheim un siècle plus tard).
xi Ṭabarsī, al-Faḍl ibn al-Ḥasan. Majma’ al-Bayan fi Tafsir al-Qur’an (10 Volumes in Arabic language) – مجمع البيان في تفسير القرآن. Beyrouth : Dār al-Kutub al-‘Ilmīyah, 1997.
Majma’ al-Bayan fi Tafsir al-Qur’an (arabe : مجمع البيان في تفسير القرآن) est un tafsir de l’érudit et auteur imami du 12e siècle, Shaykh Tabarsi. Ce commentaire est un tafsîr classique complet. Tabarsi était un homme d’une grande érudition. Maître de l’arabe, théologien et juriste de renom, cet ouvrage est considéré comme l’un des commentaires du Coran imami faisant le plus autorité. La méthode d’Al-Tabrisi consiste à aborder un groupe de versets à la fois et à discuter de la qira’at, de la langue et de la grammaire avant de fournir un commentaire détaillé du texte, basé sur des sources sunnites et chiites et intégrant ses propres opinions. Ses commentaires pour chaque passage sont divisés en cinq sections : discours d’introduction, guide de lecture, discours sur la langue, révélation et circonstances qui l’entourent, et signification. Majma’ al-bayan est écrit après Al-Tibbyan Fi Tafsir al-Quran et en dépend clairement. Le Tafsir Hedayat du Grand Ayatollah Mohammad Taqi al-Modarresi, une exégèse du Coran en dix-huit volumes publiée en arabe en Iran dans les années 1980, est en partie une discussion de Majma’ al-bayan.
مجمع البيان في تفسير القرآن، يعد من أهم التفاسير الشيعية للقرآن الكريم ، وهو من تأليف الفقيه والمفسر الشيعي الفضل بن الحسن الطبرسي (469 – 548هـ) ، وأعتبره بعض الباحثون من التفاسير القيمة الذي وقع موقع القبول عند الشيعة وأهل السنة والجماعة ، واعتبره الفريقين من أقدم المصادر التفسيرية ، كما أن الدارسين والباحثين يرون لهذا التفسير أهمية من حيث الدقة والترتيب والإتقان والوضوح، ومن مميّزات هذا التفسير أن المؤلف تطرق فيه لتفسير القرآن الكريم معتمدًا في ذلك على اللغة ، ثم الإعراب، ثم الحجة، ثم القراءة ، ثم المعنى ، ولم يقتصر المؤلف على آراء مذهب دون آخر، بل ذكر آراء جميع المذاهب الإسلامية، فجاء هذا التفسير مميزاً عن سائر التفاسير ومعترفاً به من قبل الأمة الإسلامية قاطبة .
Salrm djser,
Vous avez en partie raison.
Il faut, cependant, signaler une chose valable pour tout le monde,
Pour comprendre le sens d’un mot prononcé par une personne, il faut faire la synthese de ses dires, afin de saicir son habitude quand il prononce ce mot.
Deux personnes qui prononcent le meme mot, n’ont pas forcement la meme habitude de ce mot.
Pour ma part, quand je prononce un mot, j’essaye de me raprocher le mieux de l’habitude du prophète (sws), quand il prononce ce mot. Parfois j’arrive , parfois non.
Changer “dernier prophète” en “sceau des prophètes” est un mensonge.
Le mot Dernier prophète existe dans le coran et la sounna.
Le mot sceau des prophètes n’existe pas dans le coran et la souna.
Salam water water, chez les arabes et musulmans , les.noms variables étaient monnaie courante , 99 noms de dieu, hisan, faras…. Pour désigner cheval…
Changer le nom n’est pas un probleme , mais changer le sens en ai un…
Changer “dernier prophète” en “sceau des prophètes” est la specialité du temple du feu et sa sphère Ahmadite.
Puisque l’auteur parle des chiites, il peut répondre à ma question.
Question : quel est le premier homme qui a construit une husseinia ? je veux une date et un nom.
Pour ma part
Le prophète (psl) est le premier homme qui a construit une mosquée, la mosquée kouba.
Le prophète Ibrahim psl et son fils le prophète Ismaeel ont elevé la caaba.