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« Moi, Mustapha Kessous, journaliste au “Monde” et victime du racisme »

Chronique du racisme ordinaire, le témoignage de Mustapha Kessous, à découvrir dans le journal Le Monde du 23 septembre dernier, tend le miroir d’une société française en plein déni de son multiculturalisme, rejetant dans un réflexe teinté de la peur de l’altérité ses reflets multicolores.

Une France traditionnelle qui peine à passer le cap d’une France plurielle, buttant constamment sur l’insurmontable pierre d’achoppement des origines, de la religion, des apparences…

Un terroir aux racines chrétiennes, que des discours politiques antinomiques plongent en pleine confusion des idées, des sentiments. Quand certains se font les chantres de la diversité, d’autres se font les prêcheurs de l’apocalypse, dans la plus grande inconséquence et sans la moindre étincelle de pédagogie.

« Je croyais que ma carte de presse allait me protéger des “crochets” balancés par des gens obsédés par les origines et les apparences. Mais quels que soient le sujet, l’endroit, la population, les préjugés sont poisseux », confie avec amertume Mustapha Kessous, qui s’est résigné à ne plus prononcer son prénom au téléphone.

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Un parcours de vie jalonné de ces petites humiliations du quotidien qui renvoient inéluctablement à l’image de l’éternel « immigré », intrus dans son propre pays, la France, dans lequel nombreux sont celles et ceux, nés enfants de la République, qui hélas se reconnaîtront.

Article du Monde , du 23 septembre.

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