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Marine Le Pen appelle à “expulser l’ensemble des étrangers suspectés de fondamentalisme islamiste”

Enfourchant prestement son balai d’apprenti sorcier de la paix sociale pour mieux surfer sur la vague des amalgames en « isme », Marine le Pen n’aura pas tardé à échauffer les esprits, à nouveau commotionnés par la nouvelle attaque meurtrière perpétrée ce matin dans l’Hexagone. Egale à elle-même et sourde aux appels à la retenue lancés par le gouvernement, il ne lui aura fallu que deux petites heures pour réagir en exhortant à « rétablir nos frontières nationales » et à « expulser l’ensemble des étrangers suspectés de fondamentalisme islamiste ».

La présidente du FN qui, à l’image de son homologue et ami neérlandais Geert Wilders, affectionne particulièrement les analogies pestilentielles entre « islam et nazisme », n’appelle pas à bouter hors du territoire national les individus « suspectés de terrorisme », non, elle a placé le curseur de la suspicion un cran plus haut, au risque de raviver les pires fantasmes dans l’inconscient collectif, notamment entre islamité visible et signes de radicalité religieuse.

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L’héritière du frontisme, farouchement hostile à la construction de mosquées et eurodéputée foncièrement eurosceptique, brigue la présidence de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie en décembre prochain tout en lorgnant l’Elysée en 2017, comme le laisse clairement entendre son cri de guerre poussé ce matin : « Les grandes déclarations doivent maintenant cesser. Les marches, les slogans et la communication émotionnelle doivent enfin laisser la place à l'action ».

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