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Malia Bouattia, la première présidente musulmane du plus puissant syndicat d’étudiants du Royaume-Uni

Elle a damé le pion en beauté à Megan Dunn, la présidente sortante de l’Union Nationale des Etudiants du Royaume-Uni (NUS), Malia Bouattia, l’outsider algéro-britannique, originaire de Constantine, précédée par sa réputation d’ardente militante pro-palestinienne et des droits de l’Homme, est entrée par la grande porte dans l’histoire du plus puissant syndicat estudiantin du royaume, fondé en 1922.

Plébiscitée par les suffrages des adhérents, parmi lesquels elle compte de fervents partisans, Malia Bouattia, diplômée de l’université de Birmingham et connue pour son activisme dans et en dehors des campus, a remporté une victoire éclatante, le 10 avril dernier, qui en fait la première présidente musulmane de cette association prestigieuse dont elle a fait sauter certains verrous, traditionnels et idéologiques.

« Mon action en tant que présidente ne doit pas se limiter au seul cadre de notre syndicat NUS, elle doit avoir des répercussions sur notre société britannique tout entière. Il faut nous assurer que notre union sera au centre d'une lutte nationale pour aboutir à une société meilleure. La libération, pour toutes et tous, doit être au cœur de tout ce que nous entreprendrons », tels furent les premiers mots à la forte résonance, postés sur sa page Facebook, de celle qui fut l’une des fondatrices et fer de lance du mouvement « Proud Muslimah », créé en réaction au féminisme hystérique, obscène et islamophobe des « Femen », ces créatures scandaleuses dont les mécènes sont aussi sombres que les calculs qui les animent.

Propulsée au sommet d’une organisation qui fédère en son sein plus de 600 associations, soit plus de 95% des syndicats de l’enseignement supérieur de l’autre côté de la Manche, Malia Bouattia sait mieux que quiconque combien la tâche est immense sur une route jalonnée de défis de taille – à ses yeux, le système éducatif britannique traverse une grave crise à laquelle son syndicat doit répondre impérativement – mais cette grande et noble aventure paraît bien plus exaltante qu’effrayante à cette infatigable militante luttant sur plusieurs fronts à la fois.

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« Nous avons besoin d'un président proactif qui encourage les campagnes et l'auto-organisation sur le terrain, et apporte des solutions efficaces face aux coupes sombres budgétaires qui pénalisent les étudiants et l’ensemble de notre système éducatif », pouvait-on lire sous la plume déterminée et déjà pleinement habitée par la fonction de l’activiste courageuse qui appelait de toutes ses forces à soutenir la résistance palestinienne, lors de l’offensive meurtrière qui endeuilla et ravagea Gaza, en juillet 2014.

C’est en septembre prochain que Malia Bouattia présidera officiellement aux destinées de l’influente association NUS, résolue à placer son mandat sous le signe du rassemblement, du volontarisme et de l’action.

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