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L’imam Iquioussen placé en centre fermé en Belgique, en vue d’une expulsion vers le Maroc

Qu’advient-il de l’imam Hassan Iquioussen ? L’imbroglio politico-juridique qui s’est créé autour de sa personne, en France, sous la chaleur estivale, confinant à l’absurde, est-il enfin démêlé depuis qu’il est passé de l’autre côté de la frontière, en Belgique ?

En tout cas, une chose est certaine : l’herbe n’est pas plus verte chez nos proches voisins, puisque l’imam, dont le retour est très attendu par Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, mais pour mieux l’expulser vers le Maroc, croupit pour l’heure dans un centre fermé belge, en vue de son éloignement vers… le royaume de l’Atlas !

En effet, Nicole de Moor, la secrétaire d’État belge à l’Asile et la Migration, a annoncé, ce mardi 15 novembre, que l’imam marocain Hassan Iquioussen serait renvoyé vers le Maroc, son pays d’origine. Toujours muré dans le silence, Rabat n’a pas encore réagi à la décision de la Belgique.

« L’homme a perdu son droit de séjour en France et devrait retourner dans son pays d’origine, le Maroc. Il a donc été placé dans un centre de retour fermé en vue de son éloignement du territoire », a indiqué Nicole de Moor dans son communiqué. 

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« Il ne donne aucun signe qu’il souhaite retourner volontairement. Les autorités françaises réclament toujours le retour de la personne afin de pouvoir l’envoyer au Maroc », a ajouté cette responsable chrétienne-démocrate flamande, précisant que Hassan Iquioussen n’a « pas l’autorisation de séjourner sur le territoire belge ». « Nous restons en contact avec la France pour permettre son éloignement », a-t-elle souligné.

Alors que l’embrouillamini politico-juridique dans lequel est englué l’imam Iquioussen n’est toujours pas éclairci, Gérald Darmanin, son farouche détracteur revenu bredouille de sa traque, n’a, lui, pas encore gagné son bâton de maréchal. Plus vaudevillesque encore, il est poursuivi par le prédicateur pour « diffamation » à son encontre.  

Dans leur citation directe, consultée par l’AFP, les avocats reprochent au ministre de l’Intérieur d’avoir présenté leur client sur Radio France, le 2 septembre, comme « un délinquant, un fuyard et un séparatiste » ou encore d’avoir affirmé qu’il avait « des choses à se reprocher » et s’était «soustrait à la décision de justice ». Le procès a été fixé par le tribunal de Paris au 16 février 2023.

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4 commentaires

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      • @ Shaina Lionceau, pourquoi les Musulmans se permettraient de faire de la politique? Comme citoyens, et même sans être citoyens, on fait toujours de la politique. Sinon, est-il reproché à l’iman Hassan Iquioussan de faire de la politique? Ce n’est pas ce qui est avancé, mais oui, il encourageait au votte et à l’action citoyenne. Maintenant, si vous savez vous pour quelles raisons on a pris ces mesures contre lui, nous attendons vos raisons en espérant qu’elles soient claires, allez-y.

        Croissant de lune.

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