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Une application dédiée à la santé mentale, faite par et pour les musulmans, récompensée au G20 des Jeunes Entrepreneurs

Dédiée à un public musulman particulièrement vulnérable, que certaines failles psychiques fragilisent grandement, jusqu’à être parfois invalidantes, la plateforme Ruh Care, qui a fait de la santé mentale sa grande cause, par-delà les frontières et les préjugés destructeurs, a été récemment distinguée en Allemagne. 

C’est à Hambourg, à l’occasion du prestigieux Sommet de l’Alliance des Jeunes Entrepreneurs du G20, qu’Omar Khan, son co-fondateur canadien de confession musulmane, a été mis à l’honneur fin octobre.

Il a été récompensé pour avoir brisé, électroniquement, le tabou qui entoure les troubles dépressifs. Un tabou certes universel, mais qui persiste au sein de la galaxie musulmane, faisant plus de mal que de bien.

Lauréat du deuxième prix du concours de l’Entrepreneuriat social, Omar Khan a eu l’immense joie de pouvoir présenter sur scène, devant un parterre trié sur le volet, le grand projet d’utilité publique qu’il a longuement mûri, entouré d’une équipe de choc :  la première application faite par des musulmans pour des musulmans en souffrance, leur permettant de trouver et de se mettre en contact avec les bons thérapeutes de confession musulmane, qui partagent leurs valeurs et puissent répondre à leurs besoins spécifiques. 

Omar Khan

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Nouveau mal du siècle, la dépression, de quelque nature ou gravité soit-elle, est prise très au sérieux par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui ne cesse d’exhorter les décideurs de tous pays à intensifier leur action pour que les attitudes, les mesures et les approches changent à l’égard de la santé mentale, de ses déterminants et de ses traitements.

Outre le fait qu’il nourrit l’espoir que la plateforme Ruh Care tissera rapidement sa toile, comme tout bon entrepreneur qui se respecte, Omar Khan souhaite du fond du coeur qu’elle sera une aide précieuse pour tous les musulmans qui souffrent en silence. Qu’ils soient incapables ou qu’ils aient peur de mettre des mots sur le mal-être qui les ronge, auprès de proches comme de professionnels.

 

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