Dans le cadre de sa politique étrangère inféodée exclusivement aux intérêts israéliens, l'ex-tyran Hosni Moubarak et son régime avaient bradé le prix du gaz à destination de l’État hébreu. Une faveur qui a occasionné une perte sèche de plus de 715 millions de dollars pour un budget égyptien déjà anémique, et en partie subventionné par l'aide financière américaine. Devant ce scandale, la pression populaire a contraint les autorités égyptiennes à mettre un terme à ce contrat avantageux au profit d'Israël.
Une rupture commerciale qui aussitôt fait réagir le ministre israélien des Finances Yuval Steinitz, qui a déclaré être " profondément inquiet" par une telle décision, qui "pourrait provoquer une pénurie d'énergie dans le pays. "C'est un précédent dangereux qui risque de porter atteinte au traité de paix".
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