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Le soudain revirement de Jean Roucas : le Front national, « c’est fini »

Les comiques qui s’engagent en politique jouent souvent les piètres bouffons du roi, à leurs risques et périls, même si leur seigneur et maître s’est accaparé tous les pouvoirs, comme ce fut le cas de Jean-Marie Bigard, l’humoriste attitré de Sarkozy, ou qu’il a le vent en poupe dans tous les sondages, à l’instar de Jean Roucas mué en porte-parole à l’humour très tendancieux, voire franchement nauséeux, de Marine Le Pen.

Ces deux amuseurs publics tentent de revenir sur le devant de la scène dans le rôle des repentis de la dérive droitière, chacun s’auto-flagellant pour ce mélange des genres périlleux, peu heureux, et vraiment pas drôle, l’ancienne figure du Bébêtte show disant aujourd’hui regretter amèrement un militantisme frontiste qui lui a coûté cher, mais lui a valu le soutien de Dieudonné…

Roulant depuis 2013 pour la présidente de l'extrême droite, inconditionnellement jusqu’à en devenir méprisable, la soudaine volte-face de Jean Roucas est certainement plus pragmatique qu’éthique, et quand il assure dans les colonnes du Parisien que « c’est fini », il faut surtout entendre qu’il souhaite en finir avec sa carrière en chute libre, les salles vides, et les nombreux boycotts de ses confrères.

" Quand on est humoriste, et qui plus est chansonnier, on ne doit pas afficher ses convictions politiques. J'ai fait une erreur déontologique. Mais on ne m'y reprendra plus", affirme celui que Gilbert Collard, son cher ami député et grande gueule de la "Révolution Bleu Marine", et pas seulement dans l’émission du même nom sur RMC, a qualifié d’ « intellectuel » sur France Inter.

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Pourtant, au vu de ses tweets inflammables et ignominieux  (le dernier en date qui soutenait l’infâme Ménard, maire de Béziers, ayant suscité une polémique quant à son authenticité), on l’aurait volontiers classé dans la galerie des personnages bêtes et méchants du sinistre Muppet Show de la vie politique française.  D’ailleurs, ne confesse-t-il pas lui-même que "Ce n'est pas la chose la plus intelligente que j'ai pu faire. Une vraie connerie!". C'est peut-être là l'éclair de lucidité qui traverse un esprit prétendument éclairé selon le prisme déformant de Gilbert Collard…

Au-delà des vraies raisons qui se cachent derrière ce brusque revirement, est-ce à croire que Jean Roucas ne mise pas sur la victoire de Marine Le Pen en 2017 ?

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