Révélateur de très forte amplitude des duplicités, connivences et concussions de nos élites, le vent de contestation qui se propage dans le monde arabe pourrait accrocher à son palmarès une nouvelle victime collatérale prestigieuse, de sang royal cette fois-ci : le prince Andrew d’Angleterre.
La révolte populaire qui a gagné la Lybie et les représailles impitoyables orchestrées par les Kadhafi, père et fils, vont-elles sonner le glas de la carrière diplomatique du fils cadet de la Reine mère, par ailleurs empêtré dans une sordide liaison avec une prostituée mineure ?
La révélation de sa très grande proximité avec Saïf al-Islam Kadhafi fait grand bruit de l’autre côté de la Manche, l’émoi du palais de Buckingham étant à son comble à la lecture d’un témoignage anonyme paru dans le Daily Mail qui atteste des liens d’amitié entre les deux hommes, habilement consolidés par l’héritier libyen, mais également par Tarek Kaituni homme d’affaires au lourd passif, au gré de voyages de luxe aux frais de la princesse dont Andrew, tout prince qu’il est, n’a pas refusé la gracieuse aubaine.
Ereinté par les critiques, le prince Andrew est dans le collimateur des députés britanniques qui ne lui pardonnent pas d’avoir frayé en eaux aussi troubles, l’un d’entre eux, Chris Bryant exigeant sa démission de son poste d’ambassadeur commercial qu’il occupe bénévolement depuis 2001. La requête est à l’aune du scandale : hautement embarrassante pour la Couronne et le Premier ministre David Cameron, qui l’étudie actuellement.
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