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Le Parlement jordanien réclame le renvoi de l’ambassadeur israélien en poste à Amman

C’est à Paris, devant un auditoire tout entier acquis à la cause de l’ultra-sionisme, que le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a récemment offert le spectacle abject du racisme anti-palestinien viscéral et décomplexé, se tenant debout, droit dans ses bottes, devant une carte du «Grand Israël» qui comprenait… la Jordanie. 

Un spectacle révulsant en hommage à un activiste tristement célèbre du Likoud, dont on se demande si le plus affligeant n’est pas qu’il ait pu avoir lieu en France, en toute liberté, sans que personne ne s’en émeuve… (voir vidéo ci-dessous)

Toujours est-il qu’en Jordanie, il a déclenché une levée de boucliers, l’infâme Bezalel Smotrich s’étant attiré les foudres du Parlement jordanien après avoir éructé sa haine des Palestiniens à la tribune du fascisme et de l’expansionnisme israéliens. 

Bezalel Smotrich

Sous les acclamations de la salle, ce triste sire a, en effet, martelé à plusieurs reprises que le peuple palestinien est « une invention » du siècle passé, qu’il « n’existe pas », clamant haut et fort en s’en glorifiant que sa famille et ses grands-parents sont, eux, les « vrais Palestiniens ». 

Il n’en fallait pas plus pour galvaniser son public et scandaliser la Jordanie, ces propos intolérables, tenus de surcroît devant une carte du « Grand Israël » tout aussi insupportable, provoquant un grave incident diplomatique.

Furieux, les parlementaires jordaniens ont, mercredi dernier, unanimement voté pour le renvoi d’Eitan Surkis, l’ambassadeur israélien en poste à Amman, non sans avoir exposé au centre de l’hémicycle, en signe de riposte, une carte d’Israël, de la Jordanie, de la Cisjordanie et de la bande de Gaza aux couleurs des drapeaux jordanien et palestinien.

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L’expulsion d’Eitan Surkis requiert désormais l’approbation du gouvernement jordanien, mais l’obtiendra-t-elle ? En attendant, l’ambassadeur israélien a été aussitôt convoqué par le ministère des Affaires étrangères d’Amman, en signe de la vive protestation de la Jordanie contre le discours qualifié de « raciste et extrémiste » du ministre israélien des Finances.

Un discours prononcé en France, sans qu’aucun esprit éclairé des Lumières ne s’en offusque le moins du monde.

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