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Le Mossad a mis l’Elysée sur écoute

 

 

NSA ou Mossad… qui écoutait Nicolas Sarkozy ? Qui écoute François Hollande ? Les deux, sans aucun doute. Après les révélations d’Edward Snowden sur l’attaque informatique dont l’Elysée a été victime en mai 2012 – entre les deux tours de l’élection présidentielle – deux hauts responsables des services français se sont rendu aux Etats-Unis pour demander des « explications » à la NSA. Selon un expert, l’attaque relevait d’une « volonté de s'installer à demeure sans se faire voir au cœur de la présidence ». L’agence étatsunienne a nié être à l’origine du piratage des ordinateurs de l’Elysée et a laissé entendre, insidieusement, que ce pourrait être le Mossad (Le Monde – 25/10/13).

C’est bien connu, la NSA partage ses informations avec les services secrets de pays alliés, du moins en leur donnant ce que bon lui semble. L’ISNU israélienne (Israeli Sigint National Unit) – la fameuse Unité combattante 8200 – reçoit donc sa part de « secrets », mais on sait moins qu’elle se sert aussi, directement et sans contrôle sérieux, dans les données brutes stockées par la NSA (1).

Lors de sa conférence de presse du 25 octobre, François Hollande a déclaré que les services français suivaient maintenant « plusieurs pistes ». Il suffit de lire les ouvrages sur les activités de la NSA publiés par James Bamford, ancien analyste de Marine américaine, pour savoir qu’une des plus sérieuses conduit à l’Unité 8200 ; ou d’ouvrir le quotidien londonienThe Guardian du 11 septembre dernier pour connaître la nature de ses relations avec l’agence américaine (2).

François Hollande doit se rendre prochainement en visite officielle en Israël. Osera-t-il demander des « explications » à Shimon Peres ou à Benjamin Netanyahou sur les écoutes du PRISM israélien en France ? S’il en reçoit, s’en satisfera-t-il ? Oui, certaine
ment, car il n’est pas dans sa nature de faire un esclandre. Alors, à quoi bon se plaindre… disons-le tout net : l’affaire des écoutes de l’Elysée par le Mossad est enterrée. Sous sa présidence, les cyber-guerriers israéliens poursuivront leur sale petit boulot en France, en toute impunité.

(1) Sur le même sujet, lire aussi :

Scandale NSA : l’Israeli Connection, par Gilles Munier

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(Afrique Asie – octobre 2013)

http://0z.fr/kiOLv

(2)L’accord NSA – Unité 8200 :

http://www.theguardian.com/world/interactive/2013/sep/11/nsa-israel-intelligence-memorandum-understanding-document

France-Irak Actualité

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