Alors que le Parlement européen est visé par des soupçons de corruption impliquant le Qatar, l’écologiste raconte à France Inter comment Aziz Akhannouch a tenté de le soudoyer lors de négociation sur un accord de libre-échange.
L’ancien eurodéputé français José Bové explique vendredi 16 décembre sur France Inter avoir été victime d’une tentative de corruption quand il “était rapporteur de la Commission du Commerce extérieur entre 2009-2014”. Alors que le Parlement européen est secoué par des soupçons de corruption en lien avec le Qatar, José Bové livre sa propre expérience sur France Inter et met en cause l’actuel Premier ministre marocain.
“Certains députés véreux ont profité de ça”
“En tant que rapporteur sur l’accord de libre-échange sur les fruits et légumes avec le Maroc, je m’étais opposé à ce projet parce qu’il était nuisible pour les producteurs marocains et européens”, se souvient l’ancien eurodéputé écologiste. Il assure que le ministre marocain de l’Agriculture de l’époque, Aziz Akhannouch, “aujourd’hui Premier ministre” ne “supportait pas” son opposition.
“Il m’a proposé de m’amener un cadeau à Montpellier, dans un café discret, et qu’on se rencontre entre Noël et le premier de l’An”, affirme José Bové. À la question de savoir si ce cadeau était de l’argent, José Bové ironise : “Ce n’était pas une théière, c’est clair, c’était ça”. L’ancien eurodéputé précise que lors de cette conversation, il a fourni “une adresse” au ministre, “celle de [son] avocate”. “Ça s’est arrêté”, ajoute-t-il.
Bruxelle est un haut lieu de la corruption mondiale comme tout le monde sait. Alors pourquoi soudain s’agitent-ils sur ces derniers soupçons de corruption Qatariens encore très obscurs? Au parlement Européen, un étage est consacré aux lobbys, il paraît que c”‘est pas de la corruption, enfin, c’est de la corruption autorisée lol.
Croissant de lune.
Tout le monde politique français sait que le Maroc via ses agents infiltrés espionne pour son compte ainsi que pour Israël, mais le sionisme étant ce qu il est en France rien à attendre pour la vérité