Une récente et très sérieuse étude américaine, réalisée par Amy Adamczyk et de Brittany E.hayes, «Religion et comportement sexuel : comprendre l’influence de la culture Islamique et l’appartenance religieuse», a observé que le respect des préceptes coraniques dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient constitue le meilleur rempart contre le Sida, réussissant là où le reste du monde achoppe : juguler sa propagation éclair.
Toutefois, force est de constater que ce terrible fléau, qui abolit tragiquement les frontières et traîne la sulfureuse réputation de maladie honteuse, a en l’espace de trente ans contaminé les quatre coins du globe, l’Algérie n’ayant pas été épargnée par ses ravages.
A l’occasion de la journée internationale du Sida, des responsables de l’association « Solidarité Aids », invités à s'exprimer dans le cadre du forum d’El Moudjahid qui s'est tenu le 26 novembre, ont tiré la sonnette d’alarme face à ce qui demeure Le facteur crucial de transmission de la pandémie : "l’absence d’éducation sexuelle".
Profitant de cette tribune, ils ont insisté sur l’importance de dispenser des cours d'éducation sexuelle auprès de la jeune génération, notamment des 18-35 ans, considérés comme la tranche la plus affectée par le virus du VIH. « Expliquer la nécessité du port du préservatif lors des rapports sexuels est une nécessité car nos jeunes adoptent des comportements à risques », a déclaré l’un des membres de l’association.
Les responsables de "Solidarité Aids" se sont également adressés aux futurs mariés, à qui ils ont vivement conseillé de procéder au test de sérologie, avant de sceller leur union. "Toutefois, après le test il ne faut pas se croire à l’abri et multiplier les partenaires car le risque est toujours là", a alerté le docteur Boufenissa Ahcène, président de Solidarité Aids.
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