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L’Algérie est-elle en train de décrocher de son allié historique russe ?

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Washington aurait demandé à Alger de réduire ses achats d’armes russes afin d’éviter de financer indirectement la guerre en Ukraine, affirme “El Confidencial”. Selon le titre, l’Algérie prendrait peu à peu ses distances avec Moscou, son premier fournisseur d’armement.

L’Algérie a commencé à prendre ses distances avec la Russie, un allié politique de longue date et son principal fournisseur d’armes. Le ministère de la Défense algérien a annulé l’exercice militaire conjoint et symbolique qui devait avoir lieu fin novembre à Hammaguir, dans la province de Béchar, à une cinquantaine de kilomètres de la frontière avec le Maroc.

Baptisé “Bouclier du désert”, il s’inscrivait dans le cadre de la lutte antiterroriste et devait réunir les forces spéciales des deux pays, bien qu’environ 80 militaires russes seulement dussent y participer. Il avait été annoncé le 5 avril par le commandement de la région militaire sud de la Fédération de Russie, à l’issue d’une première réunion de planification entre des officiers des deux pays à Vladikavkaz (Ossétie du Nord).

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Le prochain signe de distanciation sera sans doute la renonciation du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, à sa visite officielle à Moscou, prévue en décembre, pour signer un document approfondissant la “relation stratégique” entre les deux pays.

Initialement prévu en juillet dernier, le voyage avait été reporté. L’ambassadeur russe en Algérie, Valerian Chouvaïev, avait déclaré à l’agence de presse russe Sputnik que Tebboune ferait le voyage avant la fin de l’année, mais selon des sources algériennes, ce ne sera pas le cas.

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Amicales” pressions américaines

Lors d’une conférence de presse, le 21 novembre, l’ambassadrice américaine à Alger, Elisabeth Moore Aubin, a minimisé l’initiative des 27 membres du Congrès américain (sur 535) qui ont demandé au président Joe Biden de sanctionner l’Algérie pour ses achats d’armes à la Russie.

Au cours de la dernière décennie, l’Algérie a été le troisième gros client de la Russie, après la Chine et l’Inde. L’ambassadrice a néanmoins signalé qu’elle avait demandé aux autorités algériennes de réduire leurs importations d’armes russes.

“La question des armes russes est très importante pour les États-Unis”, a-t-elle déclaré avant d’assurer que l’Algérie était “un partenaire stratégique pour les États-Unis”“Nous avons conseillé à nos partenaires qui achètent des armes à la Russie de diversifier leurs sources d’approvisionnement et de se tourner vers des fournisseurs non russes, a-t-elle précisé. Et nous entendons les responsables algériens lorsqu’ils disent qu’ils sont déterminés à diversifier leurs approvisionnements d’armes.”

Lire l’intégralité de l’article dans Courrier international 

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