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La remise du prix Léon Blum, ou prix du Crif, à Chalghoumi, suscite l’indignation à Grenoble

En  France, on peut être l’imam le plus décrié par la communauté musulmane et paradoxalement le plus encensé par la République, grâce au fabuleux coup de pouce du Crif dont l’adoubement propulse sous les feux des projecteurs, sur les plateaux de télévision, à des tribunes indignes, et jusque dans le saint des saints du pouvoir israélien, chez Netanyahou…

Hassan Chalghoumi était de sortie dimanche, à Grenoble, pour recevoir le prix Léon Blum décerné chaque année par ses mentors et ventriloques, sous les applaudissements d’une salle conquise d'avance par ce zélé serviteur ou larbin, parmi laquelle figurait au premier rang le maire Eric Piolle.

Un édile écologiste, dont le moins que l’on puisse dire est qu’il ne s’est guère honoré en participant à cette sinistre mascarade et en restant sourd aux protestations justifiées du président du Conseil des imams de l’Isère (CII), Mohamed Laakri, ainsi que des membres de l’association Isère Palestine qui n’ont pas eu de mots assez forts pour condamner le rôle dévolu à Chalghoumi : « relayer la politique raciste et coloniale d’Israël », tout en lui déniant toute légitimité pour représenter les Isérois de confession musulmane.

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Tandis que Chalghoumi, qui mériterait amplement le trophée de l’imam le plus discrédité par ses coreligionnaires, prenait fièrement la pose, son prix du Crif entre les mains, une trentaine de personnes s’indignaient, à l’extérieur, de cette farce tragi-comique. 

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