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La pratique du renvoi d’ascenseur récompense la servilité de Philippe Val

Alors que la rumeur bruissait dans les cercles autorisés, et que l’effet d’annonce politique prémédité par l’Elysée jetait le trouble une fois de plus sur le cynisme qui caractérise le président de la république en matière d’ingérence dans le service public, la nomination à France Inter du directeur de la publication et de la rédaction de Charlie Hebdo vient d’être officialisée par voie de presse.

Ce secret de polichinelle, vaste tartufferie d’Etat qui ménage le suspens jusqu’à ne pas avoir confirmé le fauteuil qui revient d’office à Philippe Val, propulse aux commandes de France Inter un des contorsionnistes multiformes les plus obséquieux du pouvoir.

Celui qui s’est illustré dans l’affaire des caricatures du Prophète (PBSL) en endossant le rôle du preux chevalier défenseur de la sacro-sainte liberté d’expression de tout dire, quitte à dire n’importe quoi, est celui-là même qui dans le lynchage de Siné se parait des atours du censeur implacable, aboyant à l’antisémitisme.

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A Radio France, force est de constater que les cooptations prestigieuses se passent en famille, puisque le nouveau président du groupe, Jean-Luc Hees, proposé par l’Elysée, et confirmé sans surprise par le CSA et les commissions culturelles du Parlement, s’avère être un intime de Philippe Val.

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