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La Palestine crie au «crime de guerre» contre Shireen Abu Akleh. Les dirigeants israéliens bientôt devant la CPI ?

A l’heure où la Palestine porte le deuil de Shireen Abu Akleh, ce grand témoin de l’effroyable actualité de la Cisjordanie occupée qu’un tir israélien a réduit au silence à tout jamais, et après que Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, s’est hier engagé, à la face du monde, à « saisir la Cour Pénale Internationale » pour crime de guerre, nous rediffusons ci-dessous l’entretien qu’avait accordé à Oumma, en mars 2021, Christophe Oberlin.

La belle fresque en hommage à la regrettée journaliste d’Al Jazeera, à Gaza, le 12 mai 2022. Ashraf Amra/apaimages/SIPA

Chirurgien orthopédiste et en traumatologie de renommée internationale, ce grand connaisseur de la bande de Gaza, où il se rend régulièrement pour former des médecins palestiniens, se félicitait alors d’un événement à marquer d’une pierre blanche : l’ouverture par la Cour Pénale Internationale (CPI), le mercredi 3 mars 2021, d’une enquête sur les crimes de guerre israéliens commis dans les Territoires palestiniens occupés.

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Une décision qui fit l’effet d’un coup de tonnerre en Israël, provoquant la fureur de Netanyahou, qui était encore Premier ministre, et un chantage à l’antisémitisme aussi inepte qu’intolérable, révélateur de la panique à bord.

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2 commentaires

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  1. Les instances internationales ne seront crédibles que lorsqu’elles appliqueront les législations équitablement et uniformément à travers le monde.
    Aujourd’hui, la CPI est pieds et poings liés du fait de lobbies freinant des quatre fers pour empêcher les dirigeants israéliens de comparaître.
    L’ONU, l’OTAN et autres organisations mafieuses ne sont et ne seront que des outils brandis pour défendre les intérêts d’une poignée de pays. Pour preuve, le seul véto d’un pas au conseil de sécurité suffit à bloquer toute tentative de résolution de conflits.
    Par contre, si vous êtes un dirigeant africain par exemple, attendez vous à être sorti du lit en slip pour rejoindre le tribunal de La Haye, vos avoir ayant été gelés et vos passeports retirés.
    Quand un pays comme la France a laissé des passeports diplomatiques à un Alexandre Benalla après son éviction, je vois mal Macron taper du poing sur la table pour faire respecter le droit international au nom de l’humanité, dans un esprit humaniste.
    Toutes instances internationales me font penser à cette blague : c’est un muet qui dit à un sourd qu’un aveugle les observe…..

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