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La Mosquée Al-Aqsa à Jérusalem : un haut lieu de l’islam, épicentre de la violence

Troisième lieu saint de l’islam, la mosquée Al-Aqsa érigée sur l’esplanade des mosquées à Jérusalem, catalyse toutes les passions, devenant, sous la férule d’Israël, un foyer insurrectionnel réactivé à dessein.

Esplanade emblématique et stratégique, ayant pour toile de fond les grandes manœuvres expansionnistes de l’Etat Juif, cette agora sacrée se voit outrageusement profanée par un climat explosif, attisé par le gouvernement israélien.

Poursuivant implacablement son but suprême : expurger la partie arabe de la ville de Jérusalem pour implanter ses colonies, le gouvernement de Netanyahu cherche à faire de la Mosquée Al-aqsa une poudrière politico-religieuse, en usant de tous les subterfuges pour provoquer une escalade d’affrontements meurtriers.

Alors que la semaine dernière, des heurts avaient éclaté entre Palestiniens et policiers sur l’esplanade des Mosquées et dans les ruelles du quartier musulman de la Vieille ville, faisant une trentaine de blessés, une recrudescence de violences a opposé dimanche de jeunes Palestiniens à la police, dans le quartier musulman de la Vieille ville de Jérusalem, faisant au total sept blessés parmi les manifestants, dont trois personnes auraient été interpellées par la police israélienne.

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Pendant que les autorités israéliennes bouclaient l’accès au lieu de culte, une décision tombant comme un couperet qui n’a pas manqué de susciter des réactions en chaîne parmi les palestiniens, des voix de protestation grondant : « Par notre sang et notre âme, nous nous sacrifierons tous pour toi al-Aqsa », à Amman, en Jordanie, l’ambassadeur d’Israël se voyait remettre au même moment « une lettre de protestation réclamant l’arrêt immédiat des violations répétées d’Israël dans Jérusalem-est occupé et sur le site de la mosquée Al-Aqsa ».

Parachevant son vaste programme de colonisation, au grand dam de Barack Obama, Israël s’atèle, au vu et au su de tous, à embraser le conflit politique qui meurtrit la région en une nouvelle guerre de religion, dont les puissances occidentales alliées ne pourront pas dire : « Nous ne savions pas ».

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