Signal fort de celui qui préside aux destinées de la diplomatie française depuis deux petits mois, la réponse d’Alain Juppé à Jean-Claude Lefort constitue en soi une petite révolution, et semble augurer d’une éclaircie fébrilement attendue dans le ciel assombri de Salah Hamouri.
Rendue publique, ce jour, par l’ancien député et coordinateur du comité national de soutien à Salah Hamouri, la lettre du ministre des Affaires étrangères tranche avec le mépris souverain affiché par son prédécesseur, Bernard Kouchner, qui avait annulé au dernier moment, et sans délicatesse, une rencontre programmée avec la famille Hamouri en novembre 2009, lors de son séjour au Proche-Orient, lui préférant la famille de Gilad Shalit.
A quelques mois de sa libération, et alors que sa famille se bat pour une relaxe immédiate, les mots pleins de considération d’Alain Juppé, qui est pleinement disposé à recevoir Denise Hamouri, font renaître l’espoir.
Un extrait de la lettre
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