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La Estelle, un nouveau bateau de la Liberté prend la mer vers Gaza

Et vogue l’Estelle pour briser l’intolérable blocus de Gaza ! 

La résistance à l’impérialisme israélien a de nouveau hissé les voiles en Suède, sous l’impulsion de l’organisation «Un bateau pour Gaza» qui a affrété une nouvelle et belle embarcation, aux couleurs internationales, bénéficiant de l’appui logistique d’une coalition d’organisations, française, italienne, espagnole, grecque, canadienne, américaine et australienne.

Avec une feuille de route résolument pédagogique qui sera ponctuée de plusieurs escales, au cours desquelles des conférenciers, des concerts et des festivals tenteront de sensibiliser l’opinion mondiale sur la terrible injustice subie par les Gazaouis, La Estelle et son équipage se sont fixés l'objectif de  rallier l’enclave palestinienne d’ici à octobre. Après avoir largué les amarres en Suède, le navire, qui est le porte-étendard de la troisième édition de la Flottille de la Liberté, est arrivé vendredi en Norvège, l’espoir gonflant le foc, ainsi que les cœurs des hommes et des femmes montés à bord.

Loin d'avoir baissé pavillon devant les obstacles insurmontables qui ont jalonné le parcours fluvial  des précédentes expéditions humanitaires –  le souvenir tragique du Mavi Marmara et des neuf militants tués en 2010, lors d'un abordage israélien meurtrier, hante les mémoires, tandis que l’incontournable blocus grec qui a fait barrage à la Flottille de la Liberté II en 2011, sous la pression des gouvernements israélien et américain, est présent dans tous les esprits – La Flottille de la Liberté III reprend la mer, sa détermination et son enthousiasme n’étant nullement émoussés.

Dror Feiler, musicien israélien d’origine suédoise, et l’un des porte-parole de l’initiative, a indiqué dans la vidéo ci-dessous : "Après les deux flottilles, nous avons bien sûr décidé que nous devions continuer parce que le siège est toujours là, et que nous allons le dire, le répéter encore et encore, aussi longtemps que le siège existera, nous reviendrons encore et encore jusqu’à ce que le siège soit levé intégralement et définitivement".

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Mikael Löfgren, coordinateur des médias pour l’initiative, part la fleur au fusil, en dépit de sa mésaventure lors de la Flottille de la Liberté II :  "Nous espérons créer une pression de l’opinion sur nos gouvernements si forte que nous ne serons pas arrêtés cette année. La situation ici en Suède, dans les pays scandinaves et en Europe est très positive au sujet de l’initiative pour briser le siège. La plupart des gens pensent que le siège est destructeur. Je ne crois pas qu’un gouvernement osera se mettre en travers de notre chemin", a-t-il déclaré.

Baptisée l’Arche de Gaza, une autre initiative originale a vu le jour, mêlant des militants de la solidarité de Palestine, du Canada, d’Australie et des États-Unis, en vue de venir à bout du siège de Gaza, mais à partir de l’intérieur. Mahfouz Kabariti, coordinateur en Palestine de l’opération, a indiqué que les militants "vont remettre à neuf un des bateaux sur la côte de Gaza afin de permettre à ses propriétaires d’exporter des produits de Gaza", ajoutant : "Si le bateau est empêché d’appareiller par Israël, ce sera en soi un succès. Ce sera un message au monde montrant qu’Israël occupe toujours la bande de Gaza et qu’il exerce toujours un siège sur un million et demi d’êtres humains".

La Estelle en images

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