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La Chine réclame le retour de ses ressortissants musulmans Ouïgours

Sujet de tractations inextricables, le destin des dix-sept détenus chinois ouïgours emprisonnés illégalement depuis sept ans dans la prison de Guantanamo après avoir été totalement innocentés de toute accusation, est désormais lié au desiderata de la toute-puissante Chine. Après l’Allemagne qui semblait être la terre promise idéale, mais dont les autorités ont battu en retraite face au géant chinois, après les îles du pacifique Palaos, un micro-Etat disposé à accueillir ces apatrides en détention illimitée, la Chine vient de mettre les pieds dans le plat en exigeant le rapatriement non négociable de ses concitoyens à part.

« La Chine exige que la partie américaine se conforme à ses obligations internationales sur l’antiterrorisme, bloque le transfert de ces suspects dans un quelconque pays tiers et les rapatrie en Chine », a déclaré le ministère des affaires étrangères chinois.

Le cas dramatique de ces musulmans turcophones préoccupe le Congrès mondial des Ouïgours, dont le président et plus fervent avocat, Asgar Can, qui réside en Allemagne, alertait l’opinion il y a peu encore en indiquant que leur retour en Chine signerait leur arrêt de mort.

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Une prévision de sinistre augure confirmée par le gouvernement chinois, qui a rappelé que les Ouïgours sont considérés comme des terroristes présumés pour leur appartenance au “Mouvement islamique du Turkestan oriental, classé comme groupe terroriste par le Conseil de sécurité des Nations unies, le Turkestan oriental, appelée Xinjiang par les Chinois, étant à majorité musulmane.

Dans ce bras de fer international, il n’est guère besoin d’être grand clerc pour imaginer le pire : la victoire de la realpolitik… !

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