Alors que le show médiatique de Volodymyr Zelensky, le president ukrainien, ne connaît aucune trêve, hypnotisant la France jusqu’à se donner en spectacle, par écrans interposés, sur la scène de Cannes en mai dernier et, ce matin même, du Medef, il est une tragédie interminable qui, elle, ne vampirisera jamais notre Landerneau politico-médiatique…
Ils ont le tort de ne pas être Ukrainiens, des centaines de Palestiniens ont battu le pavé tout au long du week-end, de Naplouse à Hébron, en passant par Ramallah, pour crier leur colère, leur indignation devant le supplice qu’Israël leur inflige depuis 2015.
Frappés par un deuil d’autant plus douloureux qu’il est impossible à faire, ils se heurtent au refus de l’Etat d’apartheid de leur restituer les corps de leurs proches, morts en martyrs. Un veto honteux, dont l’inflexibilité le dispute à l’immoralité la plus crasse.
Il est arrivé que le Hamas et le Hesbollah ne rendent pas des corps de soldats israéliens, pas tout de suite..
Ce qui a déclenché des représailles. Dont les populations voisines ont été victimes.
On dirait que les islamistes prennent en otage les populations coincées entre Israël et des groupes armés qui vivent de la situation de guerre larvée. Si la guerre s’éloignait, ces groupes islamistes se retrouveraient au chômage…
Donc, vive la guerre ! Et longue vie au Hamas et au Djihad islamique (ou islamiste) !
Et longue vie à la prise en otage de populations civiles dont se servent les groupes armés du coin.