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Houellebecq « n’est pas un citoyen et ne veut pas le devenir ». Chiche !

Plus qu’un prix littéraire qui se monnaye, comme se plaît à le dénigrer le cynisme fait homme, Michel Houellebecq, les palmes du Goncourt seraient-elles un précieux visa pour s’offrir le luxe d’une surenchère de provocations, sans jamais en payer le prix fort ?

A peine était-il intronisé par le microcosme de l’édition, que l’écrivassier névrosé, galvanisé par une légitimité plus chèrement acquise que foncièrement méritée, s’autorisait à jeter un lourd pavé dans la mare de la République, du genre à créer un raz-de-marée, mais qui en l’occurrence n’a même pas vu se former le moindre ricochet…

« Je ne suis pas un citoyen et je ne veux pas le devenir. Le devoir par rapport à son pays ça n’existe pas, il faut le dire aux gens, aucun. On est des individus. Je ne me sens aucun devoir à l’égard de la France. Pour moi, elle est un hôtel, rien de plus ». Du haut de son piédestal qui n’a pas le talent comme vertu, Michel Houellebecq toise ses semblables en se gargarisant d’une immunité qui peut se permettre toutes les impertinences, jusqu’à titiller une thématique hautement inflammable, la déchéance de la nationalité, quand les sans-grades issus de l’immigration sont voués aux gémonies pour bien moins que cela.

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Islamophobe pathologique, le mystificateur Michel Houellebecq se voudrait à l’avant-garde d’une anarchie de salons parisiens, celle qui a l’impudence d’afficher sa déloyauté civique, alors qu’elle use et abuse de sa carte de membre privilégié de la République.

Et si l’on prenait le nouveau « Goncourisé » au mot ? “Je ne suis pas citoyen, et je ne veux pas le devenir” : allez chiche !

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