Elle avait fière allure dans sa toge universitaire et coiffée de sa toque de lauréate, la très méritante Najma Khalil Abu Esbaa, 74 ans, n’a pas boudé sa joie lors de la cérémonie célébrant l’obtention d’un doctorat portant sur « Le rôle des femmes palestiniennes dans la lutte pour la souveraineté de la Palestine, de la première Intifada à 2012 », pour lequel elle a consenti de si grands efforts.
Fraîchement diplômée mais d’âge mûr, cette remarquable grand-mère palestinienne, qui fut une enseignante très appréciée de ses élèves pendant 17 ans dans les Emirats arabes unis, s’était replongée dans ses livres et remise à ses chères études avec une motivation renouvelée, forçant l’admiration de ses proches.
Aboutissement d’un rêve qu’elle nourrissait secrètement depuis plusieurs années, l’enfouissant en son for intérieur sans jamais y avoir renoncé, ce doctorat qu’elle a brillamment décroché la semaine dernière, avec les félicitations du jury, récompense une soif d’apprendre qui ne s’est jamais tarie au fil du temps, mais au contraire s’en est trouvée aiguisée.
« Je crois que la curiosité intellectuelle, l’éducation, l’acquisition de connaissances n’ont pas de limites, que ce soit celle du temps ou de l’âge. Qui plus est, c’est une arme pour chaque femme », a déclaré cette intellectuelle doublée d’une mamie gâteau, comblée par ses 14 petits-enfants, derrière laquelle bat le cœur d’une ardente défenseuse des droits des femmes.
« Je n’aurais pas pu réaliser mon rêve sans le précieux soutien de mon mari et de mes enfants au cours des cinq dernières années, pendant lesquelles j’ai préparé ma thèse. Cela m’a fait surmonter toutes les difficultés », a reconnu Najma Khalil Abu Esbaa avec humilité, dans une ambiance de liesse collective propice à esquisser quelques pas de danse en famille…
Tandis que le Dr Abdullah Mustafa, son mari intarissable d’éloges, louait les qualités et vertus de « cette merveilleuse épouse et mère, qui a toujours veillé à donner la meilleure éducation à ses enfants, leur transmettant le goût des études, la passion des livres et le sens de l’effort », Najma Khalil Abu Esbaa fêtait dignement l’un des plus beaux jours de sa vie, dansant devant l’objectif d’un téléphone portable qui n’en a pas perdu une miette.
Ce joli moment festif a mis en joie les réseaux sociaux, sur lesquels la réussite de cette grand-mère exemplaire a suscité le plus enthousiaste des buzz.
A noter : sans le soutien de son mari qui a l’air très ouvert, elle n’aurait, dans un pays musulman, jamais concrétisé son rêve…
Félicitations aussi au mari !
Propagande déplacée ! La plus jeune ministre du monde est une femme arabe Devinez Mr plein d’idées reçues de quel pays ? Au niveau de la représentation féminine au parlement la France arrive derrière un pays africain lequel ? Les femmes d’un pays musulman ont eu le droit de vote avant les femmes françaises quel est ce pays ?
On voit bien à travers votre commentaire toute l’islamophobie de propagande de notre pays !!!
Rien à voir avec le fait qu’ils soient musulman.
Oui derrière toute Grande Femme un Grand Homme et le contraire est aussi vrai.
” Cherchez la science du berceau jusqu’au tombeau”.
“Cherchez la science même en chine”.