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Fermeture des frontières algériennes : un déchirement pour la diaspora

Depuis près d’un an, l’Algérie maintient ses frontières fermées afin de lutter contre la propagation du Covid-19. Résultat, les binationaux et les ressortissants algériens, très présents en France, ne peuvent plus se rendre dans le pays, sauf exception.
Le mal de l’Algérie se fait terriblement sentir. Depuis le 17 mars, les frontières terrestres, maritimes et aériennes algériennes sont fermées au grand public à cause de l’épidémie du Covid-19. Et elles le resteront «jusqu’à ce que Dieu nous libère de ce fléau», a déclaré le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, le 28 juin.
En France, cette situation est mal vécue par une grande partie de la diaspora algérienne, première, deuxième ou troisième générations. Et les dernières mesures annoncées par Paris début février, durcissant les conditions d’entrée et de sortie du territoire national, ont un peu plus plombé le moral. Frontières fermées d’un côté, motifs impérieux de l’autre : les possibilités de voyager se sont encore réduites. «J’ai réellement besoin d’aller dans le pays et de voir ma famille. Rien que pour ma santé mentale, c’est primordial», explique Rania, 23 ans. Au cours des derniers mois, la jeune femme a perdu deux oncles en Kabylie, à cause du Covid-19. Une épreuve douloureuse pour cette Franco-algérienne, sa fratrie et ses parents. Aucun d’entre eux n’a pu se déplacer pour leur dire un dernier au revoir : «Sans ce voyage, il est difficile pour nous de faire notre deuil correctement.» On estime que la communauté algérienne en France dépasse les 2 millions de personnes, immigrés, enfants et petits-enfants d’immigrés, ayant souvent la double nationalité.
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