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Egypte : entre bikini et niqab, il faudra (peut-être) choisir…

Après la victoire des partis islamistes lors de la première phase des législatives prévues jusqu’en mars en Egypte, une question cruciale se pose quant à l’avenir du tourisme, première ressource économique du pays. Longtemps considérée comme l’une des destinations phare du pourtour méditerranéen, attirant des visiteurs du monde entier en quête de soleil bon marché, Les soulèvements populaires qui ont touché le pays des pharaons cette année, se sont traduits par une baisse de la fréquentation touristique de plus de 35% au deuxième trimestre 2011, selon les chiffres du gouvernement, soit un manque à gagner avoisinant les 4 milliards de dollars.

Après la conférence « Encourageons le tourisme » organisée au Caire dimanche 11 décembre par le parti de la Liberté et de la Justice (PJL), issu de la confrérie des Frères musulmans, pour rassurer le touriste, le chef Mohammed Badie a posé devant les photographes en serrant la main de visiteurs occidentaux à Louxor, point de départ des croisières sur Nil.

Du côté d’Al Nour, deuxième parti ayant remporté un franc succès avec 24,36% des voix, derrière les Frères musulmans (36,62 % des voix), il convenait également de rassurer les professionnels et les investisseurs nationaux et étrangers au travers d’une conférence qui s’est tenue à Assouan dimanche dernier. « Le parti salafiste al-Nour ne veut pas interdire le tourisme balnéaire. Mais nous voulons un tourisme plus halal (…) avec des plages non-mixtes », explique un membre ce parti.

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Entre le port du bikini et celui du niqab, il y a des milliards de dollars indispensables à l’économie égyptienne.

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