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Des tags islamophobes découverts à proximité de la mosquée de Béziers

Robert Ménard, le maire frontiste de Béziers, veut nous faire avaler de bien grosses couleuvres en s’indignant de la montée de l’islamophobie qu’il a, en quelques mois seulement, largement contribué à attiser sur ses terres. De qui se moque-t-on, est-on tenté de lui lancer, en lisant sur son compte twitter sa « ferme condamnation des tags apposés à la proximité d’une des mosquées de Béziers » ?

Drapé dans sa préférence nationale cocardière et revancharde, l’édile, semeur de divisions entre ses administrés, peut contempler les ravages de son mandat incendiaire sur des esprits chauffés à blanc dont certains sont passés à l’acte, dans la nuit de mercredi à jeudi, en dessinant des croix gammées sur un panneau de signalisation de la ville, non sans y avoir rayé le mot « mosquée ». Dans leur lancée, ces tagueurs de l’ombre, et peut-être du terroir, ont signé leur forfait en inscrivant « Vive le FN, Non à l’islam » sur un mur situé à une centaine de mètres du lieu de culte musulman.

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a immédiatement réagi sur Twitter, déplorant des "inscriptions intolérables", tout en assurant avoir "demandé au préfet de l'Hérault de saisir la justice".

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"Honnêtement, vu le climat actuel, on s'y attendait", se désole Mehdi Roland, président de l'association Esprit Libre. "Cela s'inscrit dans une explosion d'actes islamophobes. Cette année, il y a eu une énorme augmentation des agressions physiques, de profanations et de messages à caractères racistes", constate-t-il amèrement et avec une inquiétude palpable.

Alors que le CCIF s’apprête à déposer une plainte, Robert Ménard, celui par qui le brasier de la haine a été ravivé à Béziers, se donne une fois de plus tristement en spectacle dans le rôle du pyromane qui crie au feu…

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