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Copé ridiculisé par Jean-Jacques Bourdin

Ils ont beau serrer des mains, discuter le bout de gras, caresser le cul des vaches, et essayer de faire peuple avec plus ou moins d’aisance, nos politiques, surtout quand ils battent la campagne, sous-estiment invariablement la subtilité et la défiance de leurs électeurs, à qui on ne la fait plus depuis belle lurette !

Que faisait-donc sieur Copé, jeudi, à 11h37 ? La question directe, quasi policière, est du Bourdin pur jus, déstabilisante comme on les aime, et touchant dans le mille comme à chaque fois.Le patron de l’UMP, qui voit loin, jusqu’en 2017 en tout cas, pour briguer le prestigieux fauteuil de toutes les convoitises, donnait une conférence de presse au moment même où le Raid donnait l’assaut final contre l’indélogeable Mohamed Merah.

Simultanément, et à sa manière, par traîtrise, Jean-François Copé montait lui aussi au front, mais contre François Hollande et François Bayrou, qu’il accusait de ne pas voir respecté « le deuil des familles » et d’avoir brisé la sacro-sainte union nationale prônée par Nicolas Sarkozy.

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Oui, que faisait donc sieur Copé jeudi matin, alors que la France sursautait au son des interminables rafales de tir qui ont eu la peau de Mohamed Merah, que l’on nous promettait plus vif que mort ?  Il rompait allègrement une trêve politique chimérique, pour dégainer le premier et fusiller ses adversaires dans le dos ! A quelques jours de l’ouverture des bureaux de vote, la dignité et la crédibilité de l’exercice de la politique, et de l’UMP notamment, ont sacrément du plomb dans l’aile…

 

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