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Canada : l’énigme de l’inconnue qui a offert 25 poupées voilées à une mère de famille musulmane…

Mais quelle est donc la bonne âme qui a réservé une belle surprise à la Canadienne de confession musulmane Sheza Hasan, en déposant discrètement devant sa porte une boîte remplie de 25 jolies poupées de chiffon, toutes voilées ?
Alors que le mystère reste entier depuis une semaine, la question lancinante n’en finit pas de trotter dans la tête de l’heureuse destinatrice de ce cadeau offert manifestement de bon cœur, afin de pallier la carence, dans le marché du jouet, de poupées revêtues de hijab, ainsi que le stipulait le gentil mot qui l’accompagnait.
« J’ai remarqué que les poupées portant des hijabs semblent difficiles à trouver. Ne faisant pas partie de la communauté musulmane moi-même, je ne savais pas à qui les donner et j’ai songé à vous », a écrit une généreuse donatrice, restée volontairement dans l’ombre, dont le moins que l’on puisse dire est que son geste est vraiment désintéressé.

La stupeur des premiers instants passée, Shezan Hasan cherche désespérément à démasquer, pour la remercier de vive voix, la femme, aux mains en or, qui a confectionné, à l’abri des regards, cette collection d’adorables poupées souples qui a fait briller les yeux de ses enfants. Ses enfants qui, eux aussi, n’en reviennent toujours pas que quelqu’un, qui leur est étranger et de surcroît d’une autre obédience, ait déployé une telle énergie pour leur faire ce plaisir.
« Ce n’est pas seulement un acte de gentillesse. C’est un acte réfléchi dont la réalisation a demandé du temps, des efforts et des compétences », a confié à la presse locale cette mère de famille musulmane qui aimerait bien élucider l’énigme de l’inconnue qui a « fabriqué les poupées dans une maison où il y a des chats » et l’a remerciée chaleureusement pour être une « merveilleuse personne », selon les seuls indices que cette dernière a bien voulu laisser filtrer dans son mot manuscrit.
Shezan Hasan se dit fortement impressionnée par la démarche extraordinaire, au sens étymologique du terme, de l’une de ses concitoyennes, qu’elle côtoie peut-être régulièrement sans le savoir. « Si vous regardez bien, les hijabs sont amovibles. Elle a travaillé avec une telle minutie pour concevoir ceci, ainsi que différents motifs, couleurs et dessins … Tout est fait à la main. Cela me bouleverse profondément », a-t-elle déclaré, admirative, avec une émotion d’autant plus grande que, lorsqu’elle était enfant, elle aurait rêvé de pouvoir jouer avec une poupée qui lui ressemble.

Après avoir posté des photos d’elle sur Facebook, tenant dans ses mains les poupées voilées en tissu qu’un jour de septembre 2017, une Canadienne non musulmane a posées en catimini devant chez elle, Shezan Hasan s’est mise en quête soit d’une salle de classe, soit d’une bibliothèque pour enfants, afin de les y exposer.
«  J’aimerais que ces poupées soient vues par un grand nombre d’enfants dans une sphère publique, même si bien sûr, ce nombre sera limité. L’essentiel étant qu’un certain nombre de petites filles musulmanes aient l’opportunité de voir des poupées auxquelles elles pourront s’identifier », a-t-elle souligné, en précisant qu’elle se réserve le droit de garder l’une d’entre elles pour ses propres filles. Ce sera assurément la poupée coup de cœur parmi les 25, faites secrètement à la main, qui l’ont touchée en plein cœur.
 

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