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Australie : un brillant chercheur musulman en passe de révolutionner la détection du cancer

Fléau du 21ème siècle s’il en est, le cancer pourrait-il reculer ou, mieux encore, être enrayé grâce à un test miraculeux, capable de révolutionner sa détection ?
C’est le fébrile espoir que nourrit celui qui l’a élaboré avec une rigueur toute scientifique, reclus dans son laboratoire aseptisé, au sein de l’Institut de bio-ingénierie et de nanotechnologie dans le lointain Queensland : le Dr Abu Sina, un éminent chercheur australien d’origine bangladaise.
Face à ce mal des temps modernes extraordinairement complexe, protéiforme et transgénérationnel, qui surgit parfois de manière sournoise, en dépit des avancées remarquables de la médecine, et sévit à la surface du globe en affectant indifféremment les hommes et les femmes, mais aussi les enfants, seul un défi de taille pouvait être lancé.
Un prodigieux défi que le Dr Sina, entouré de ses deux collègues émérites, les professeurs Laura Carrascosa et Matt Trau, est peut-être en passe de relever, fort de sa fabuleuse découverte : une signature ADN nanométrique unique qui serait commune à tous les cancers.


« Le cancer étant une maladie extrêmement compliquée et variable, il est difficile de trouver une signature simple commune à tous les cancers, mais distincte des cellules saines », a déclaré en préambule ce brillant scientifique musulman.
« Nos recherches ont révélé que l’ADN du cancer forme une structure unique lorsqu’il est placé dans l’eau. La structure est la même dans l’ADN d’échantillons de cancers du sein, de la prostate et de l’intestin, ainsi que du lymphome. Nous avons utilisé cette découverte pour développer le test capable d’identifier l’ADN cancéreux en moins de dix minutes », a-t-il poursuivi, avant de dévoiler le fruit de plusieurs années de recherches intensives : la mise au point d’une technologie novatrice permettant de détecter le cancer, facilement et rapidement, à partir de n’importe quel tissu, par exemple le sang ou la biopsie.
« Cette nouvelle méthode de test est basée sur une signature ADN unique qui semble être commune à tous les types de cancer », a indiqué le Dr Sina sur le site du Forum économique mondial (WEF), en révélant le secret de sa composition : des nanoparticules d’or qui changent instantanément de couleur en fonction de la présence ou non de nanostructures 3D d’ADN cancéreux. « Une seule goutte de liquide suffit pour détecter le cancer à l’œil nu. C’est aussi simple que cela ! », souligne pour sa part le Dr Trau.
Jusqu’à présent, cette méthode révolutionnaire a été éprouvée sur 200 échantillons de différents types de cancers humains et de cellules saines. Dans certains cas, la précision de la détection du cancer atteint 90%.
Alors que les résultats des travaux du Dr Sina ont eu les honneurs de la presse, le 4 décembre dernier, en l’occurrence de la prestigieuse revue scientifique Nature Communications, et que le test prometteur ne sera commercialisé qu’après avoir franchi avec succès l’étape des essais cliniques, la prudence et l’humilité restent de mise.
« Cette nouvelle découverte pourrait indéniablement changer la donne dans le domaine du diagnostic du cancer. Ce n’est pas encore parfait, mais c’est un début encourageant qui ne peut que s’améliorer avec le temps », a-t-il confié avec un optimisme réservé, à moins que ce ne soit une réserve non dénuée d’optimisme…
 

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20 commentaires

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  1. Salam aleikum,
    Je vis dans l’etat du Queensland en tant que laborantin assistant, il faut remettre les choses a leurs places, le Dr Sina fait partis d’une equipe de chercheur composer du Dr Laura carrascosa et du professeur Matt Trau qui ont decouvert ce nouveau test de detection du cancer (team work) travaille d’equipe.
    Ps:Dr Sina n’est pas australien mais Bengali.

  2. S’il pouvait aussi se pencher sur les islamistes qui nous pourrissent la vie, et la patience des musulmans qui ne veulent tuer personne, ce serait très bien.
    Pour le reste, félicitations !
    Mais pourquoi toujours réussir en dehors des pays arabes ? Seraient-ils un monde décadent..?

  3. Ce chercheur doit prier 5 fois en direction de ses professeurs et de son universite, il ne faut jamais crier victoire le chemin est tellement long entre une idee et son application,le cancer et d’autres maladies ne seront vaincus que lorsque que on arrivera a intervenir sur le Genome humain le reste que de la literature ,ceux ou celles qui seront nes demain(c’est a dire dans 40 ans et plus) auront leur chances face a ces maladies donc on continuera a crever encore des ces saloperies de malaldie.

  4. Fatie,
    il est musulman et australien, en quoi ca vous dérange. L’auteur est libre d’indiquer et mettre l’accent sur ce qu’il veut.
    Cela veut dire au moins une chose, c’est que le fait d’être musulman n’est aucunement un obstacle ou le rejet de la science ou de la recherche scientifique.
    L’islam fait réagir dans ses propres rangs.
    On aura peut être comme ça un prix Nobel d’origine musulmane et ça va nous changer un peu. Décomplexez vous.
    Mais l’on ne peut que regretter qu’il y’ai encore de gens d’origine ou peut être même , musulmans complexés à ce point à l’entame de l’année 2019.

    • Tayeb: Ne vous emportez pas, le fait qu ‘il soit musulman, n ‘apporte ni ne retire quoi que ce soit, a son travail ! Alors, pourquoi mettre en avant, le faut qu ‘il soit musulman,si ce n’est, pour que certains orgueilleux, s ‘approprient, au nom de la religion, la découverte de ce garçon !
      Les éloges qu ‘il mérite, lui sont propres, il a bossé, pour ça, et, ce n’est même pas une université islamique, qui lui a donné de quoi faire aboutir ses recherches. Alors la religion n ‘à rien à voir là dedans. Circulez, y a rien a voir !

  5. Votre titre laisse à penser que c’est parce qu’il est musulman qu’il en est arrivé là. Je crois plutôt que c’est parce qu’il est australien qu’il est arrivé à ce résultat. S’il était resté dans son pays d’origine il n’en serait pas là. C’est malheureux à dire mais c’est la réalité. La religion telle qu’elle nous est imposée aujourd’hui, au lieu de nous aider dans notre vie quotidienne et nous faire progresser ne fait malheureusement que nous bloquer.

  6. les musulmans doivent avant tout se poser la question pourquoi les excellents chercheurs qu’ils ont pu formé ici ou là ne peuvent pas mener leurs recherches dans des pays musulmans ? D’un côté, c’est parce qu’ils ont affaire à des régimes rétrogrades et antiscientifiques, ce qui démontre la crise de l’islam actuel et de ses sociétés …D’un autre, c’est parce que les chercheurs de pays comme l’Irak arrivés au niveau de pays développé ont été pour une grande part assassinés par des commandos israéliens armés entrés dans les fourgons de l’armée US en 2003, et que la Syrie a reçu alors l’injonction de ne pas accueillir les chercheurs irakiens fuyant l’occupation pour venir renforcer la recherche arabe syrienne …Elle en a accueilli, mais la plupart ont été tués avant d’arriver….puis c’est la Syrie qui a été attaquée …avec l’aide de pseudo-musulmans ou pseudo-démocrates. Reste la recherche iranienne et malaisienne.

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